Divulgation
proactive
Comparution
du ministre Holland devant le Comité permanent de la santé (HESA)
Contrat
d’achat anticipé
6 décembre 2023
Table des
matières
1. Principaux messages 3
a. Déploiement des vaccins contre la COVID-19 – Succès notables 3
b. Contrats d’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 du Canada 3
c. Gestion de l’approvisionnement en vaccins 6
d. Dons à l’étranger 8
e. Biofabrication au Canada – Investissements pour la préparation et
l’intervention 8
f. Medicago 10
g. Modification du contrat d’approvisionnement concernant le vaccin de
Novavax contre la COVID‑19 10
h. Audit du Bureau du vérificateur général sur les vaccins contre la
COVID‑19 10
I. Intervention en cas de pandémie et examen relatif à la pandémie 11
2.
Fiches d’information sur des questions d’actualité 13
a. COVAX – Participation 13
b. Audits relatifs à la COVID‑19 18
c. Faits saillants de la réponse à la COVID‑19 25
d. Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP) – Engagements
liés au mandat 34
e. Réserve nationale stratégique d’urgence (RNSU) – Engagements liés au
mandat 41
f. Situation relative à la COVID‑19 46
3.
Statistiques sur les vaccins 52
1. Principaux messages
a. Déploiement des vaccins contre la COVID-19 –
Succès notables
- Les vaccins utilisés au Canada
sont très efficaces pour prévenir les formes graves de la COVID-19 ainsi
que les hospitalisations et les décès liés à cette maladie.
- L’approvisionnement rapide et
la distribution équitable des vaccins ont contribué à la santé et au bien‑être
de la population canadienne, car ils ont permis d’offrir une protection
étendue contre les complications graves de la COVID‑19 et de
relancer notre économie et notre société en toute sécurité.
- Au 24 novembre 2023,
le Canada avait reçu plus de 184 millions de doses de vaccin, dont
plus de 137,5 millions avaient été livrés aux provinces et aux
territoires. Au 10 septembre, plus de 99 millions de doses avaient
été administrées au pays.
·
Selon
une étude publiée par l’ASPC en
juillet-août 2022, les efforts collectifs déployés par le Canada jusqu’en
avril 2022 pour atteindre une couverture vaccinale élevée et assurer le
respect des mesures de santé publique pourraient avoir :
o
sauvé
800 000 vies;
o
prévenu
1.9 million d’hospitalisations;
o
prévenu
34 millions de cas de COVID-19.
b. Contrats d’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 du Canada
·
Au
début de la pandémie, il y avait de l’incertitude quant aux vaccins contre la
COVID‑19 qui seraient mis au point et
autorisés ainsi qu’au moment où ils seraient prêts à être distribués. Cette
incertitude a créé une demande élevée à l’échelle mondiale pour des vaccins
sûrs et efficaces et a mis de la pression sur les gouvernements pour qu’ils concluent
des ententes avec les fabricants de vaccins.
·
Au
Canada, la santé publique est une responsabilité que se partagent le
gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux. La
distribution et la logistique des vaccins relèvent habituellement des provinces
et des territoires.
·
Toutefois, pendant la pandémie de COVID-19, le
pouvoir d’achat du gouvernement fédéral a été utilisé pour assurer un
financement complet et un accès rapide à des vaccins contre la COVID‑19
au Canada, malgré la forte demande mondiale, les difficultés
d’approvisionnement, l’incertitude quant au succès des candidats‑vaccins
ou de la nouvelle technologie et la biofabrication
limitée au pays.
·
Le Groupe de travail sur les vaccins contre la
COVID-19 a été établi en avril 2020 pour aider le
gouvernement à prendre les décisions éclairées nécessaires sur des questions liées
aux vaccins. Il s’agit d’un groupe multidisciplinaire d’experts et de chefs de
file dans les domaines des vaccins et de l’immunologie.
·
Suivant
les conseils du Groupe de travail sur les vaccins, le Canada a adopté une
stratégie diversifiée en matière de vaccins afin de garantir l’accès aux
vaccins jugés les plus prometteurs et il a établi des partenariats avec divers
fabricants de vaccins utilisant différentes technologies et situés dans
différentes régions du monde.
Ententes d’achat anticipé
·
Pour
se donner les meilleures chances de réussite, le Canada a constitué son
portefeuille de vaccins en concluant des ententes d’achat anticipé (EAA) avec
sept fournisseurs de manière à réduire les risques liés à la mise au point
et à la livraison rapide des produits. Le but était d’obtenir divers types de
vaccins contre la COVID‑19 et suffisamment de doses pour vacciner
entièrement toutes les personnes admissibles au Canada.
·
Cette
stratégie d’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 visait surtout à
constituer un portefeuille diversifié de vaccins afin d’augmenter nos chances de
garantir l’accès à des vaccins sûrs et efficaces contre la maladie.
·
Les
EAA comportent les mêmes obligations qu’un contrat, mais leur structure est
plus souple. Cette souplesse était nécessaire parce que nous ne savions pas
quand de nouveaux vaccins seraient mis au point. Les EAA nous ont permis
d’acheter des vaccins qui n’existaient pas encore.
·
Par
ailleurs, les ententes avec les fabricants de vaccins ont exigé des
investissements initiaux pour permettre la recherche, la mise au point, la mise
à l’essai et la fabrication à risque de vaccins. Il s’agissait de nouveaux
vaccins, et les entreprises avaient besoin d’un financement anticipé pour la
recherche, le développement et les essais cliniques.
·
En
signant des protocoles d’entente avec des fabricants, le Canada a pu se
procurer rapidement des quantités des premiers vaccins disponibles. Nous avons
également cherché des moyens d’accélérer les livraisons des vaccins approuvés.
·
Vu la complexité des vaccins contre la COVID-19 et
l’ampleur du déploiement, le
gouvernement fédéral a également géré les aspects logistiques de la distribution
des vaccins aux provinces et aux territoires et en a assumé le coût.
Résultats : Approvisionnement
et vaccination rapides
·
Notre stratégie a bien fonctionné, faisant en sorte
que la population canadienne ait rapidement accès à des vaccins sûrs et
efficaces. Nous étions l’un des premiers pays à commencer la vaccination en
décembre 2020, et notre taux de couverture est maintenant parmi les
plus élevés au monde. Ce fut le programme de vaccination de masse le plus
important de l’histoire canadienne.
·
Certains vaccins de notre portefeuille, à savoir ceux
d’AstraZeneca, de Janssen, de Moderna, de Novavax et de Pfizer, ont été homologués
et distribués à l’échelle nationale.
·
L’intervention
du Canada contre la COVID‑19 a nécessité une collaboration importante et positive
entre le gouvernement fédéral, les provinces, les territoires, les partenaires
autochtones, le secteur privé et d’autres intervenants.
·
L’approvisionnement
rapide et la distribution équitable des vaccins ont contribué à la santé et au bien être de la population canadienne, car ils ont permis
d’administrer des millions de doses aux Canadiens, d’offrir une protection
étendue contre les complications graves de la COVID‑19 et de relancer notre
économie et notre société en toute sécurité.
·
Le
succès sans précédent de ces vaccins est attribuable aux importants travaux de
recherche et développement réalisés par les entreprises ainsi qu’au travail
inlassable de personnes et d’organisations de partout au pays, notamment de
l’organisme de réglementation, de Santé Canada, d’autres ministères de
tous les ordres de gouvernement, des fournisseurs de services logistiques, des
professionnels de la santé et d’un large éventail de partenaires
communautaires.
·
Grâce
à la collaboration continue entre le gouvernement et les fabricants de vaccins,
nous avons pu nous assurer que l’approvisionnement en vaccins cadre avec les
besoins des programmes du Canada, les dernières données scientifiques et les
conseils d’expert, fondés sur des données probantes.
·
Gérer
l’approvisionnement en vaccins du Canada n’est pas facile. L’Agence de la santé
publique du Canada adapte continuellement son approche en fonction de la
trajectoire de la maladie, de l’évolution du virus, des nouvelles données
scientifiques, du moment des approbations réglementaires, des nouvelles
préparations, de la disponibilité des produits, des conseils du Comité
consultatif national de l’immunisation (CCNI) ainsi que de la fluctuation des
taux de vaccination et des besoins de la population.
·
À
l’avenir, le gouvernement du Canada continuera d’examiner les leçons apprises
et de collaborer avec les ministères concernés et les intervenants afin d’optimiser
la gestion de l’approvisionnement en vaccins contre la COVID‑19 et de réduire
les surplus et les pertes de doses pendant toute la durée des contrats,
notamment en modifiant les engagements contractuels et les calendriers de
livraison, dans la mesure du possible.
c. Gestion de l’approvisionnement en vaccins
·
Malgré
une gestion prudente de l’approvisionnement en vaccins et une gérance
responsable des biens, tant au Canada qu’à l’étranger, il est impossible
d’éviter les pertes parce que de nouvelles formulations de produits sont
ajoutées à notre portefeuille de vaccins ou que des doses deviennent périmées
avant qu’elles ne soient utilisées ou qu’elles ne soient admissibles au don.
·
Les
pertes de vaccins sont une réalité et sont prévues à tous les niveaux de la
chaîne d’approvisionnement.
Si l’on
insiste sur les pertes :
- Au 24 novembre 2023, au total,
29 millions de doses conservées au pays dans la réserve fédérale
avaient été éliminées ou devaient l’être parce qu’elles étaient périmées.
- Selon les estimations, 10,3 millions
de doses sont devenues périmées dans les réserves provinciales et
territoriales.
- Au 24 novembre 2023, au total, 13,6 millions
de doses conservées à l’étranger (AstraZeneca) avaient été éliminées parce
qu’elles étaient périmées.
·
Presque
aucune perte n’a eu lieu au cours des six premiers mois du déploiement parce
qu’il y avait une demande de primovaccination de la population complète alors
que les stocks étaient limités et que tout a donc été mis en œuvre pour
conserver les doses et en maximiser l’utilisation.
·
Tout
au long de 2021, les pertes n’ont représenté qu’environ 5 %, taux beaucoup
moins élevé que ce à quoi l’on s’attend pour des campagnes de ce genre. À
mesure que l’utilisation d’autres vaccins a été autorisée au Canada, que les
fabricants ont augmenté leur capacité de production et que la demande des
Canadiens a diminué, les pertes ont augmenté. Par ailleurs, l’autorisation de
nouvelles formulations pour lutter contre des variants préoccupants a fait
augmenter les pertes d’anciennes formulations.
·
Un
certain nombre de mesures sont prises pour optimiser l’approvisionnement du
Canada en vaccins contre la COVID‑19 et réduire au minimum les pertes :
o
Nous
continuons de travailler avec les provinces, les territoires, les partenaires
autochtones et diverses organisations nationales et communautaires pour promouvoir
la vaccination et surmonter la réticence à cet égard et nous nous tenons au
courant des taux de vaccination chez les populations admissibles.
o
Nous
continuons de travailler avec les fournisseurs de vaccins pour adapter les
engagements contractuels et les calendriers de livraison, dans la mesure du possible.
o
Nous continuons d’examiner les moyens de faire don des doses jugées
excédentaires par rapport aux besoins du Canada aux pays qui en font
directement la demande (cela dépend de la demande internationale de doses
données).
o
Par
ailleurs, l’ASPC surveille la durée de conservation et les dates de péremption des
vaccins contre la COVID‑19, en
étroite collaboration avec ses partenaires FPT, afin de prioriser et de
maximiser l’efficacité des campagnes de vaccination, vu l’absence de chaîne
d’approvisionnement intégrée de bout en bout pour tous les ordres de
gouvernement et les partenaires communautaires participant à la vaccination
contre la maladie.
- L’ASPC n’a pas l’intention d’obtenir
d’autres vaccins contre la COVID-19 une fois que les livraisons fermes
prévues par les EAA existantes auront été effectuées à la fin de 2024
dans le cas des vaccins à base d’ARNm et en 2025 dans le cas des autres vaccins.
- Le gouvernement fédéral
continuera d’offrir de l’aide dans le cadre du programme de regroupement
des achats si les provinces et les territoires y ont recours pour
faciliter l’accès à des prix concurrentiels et les négociations
contractuelles et pour favoriser la sécurité de l’approvisionnement,
conformément à l’approche établie pour les achats courants de vaccins.
- Pendant cette période de
transition, l’ASPC s’inspirera des leçons tirées de la pandémie pour déterminer
comment clarifier les rôles et les responsabilités des gouvernements
fédéral, provinciaux et territoriaux et mettra en place des processus
pour faciliter l’approvisionnement en vaccins en cas de futures pandémies.
d. Dons à l’étranger
·
Le
gouvernement du Canada reconnaît l’importance d’une intervention mondiale face
à la pandémie de COVID‑19 et soutient les efforts de promotion d’un accès
mondial aux vaccins.
·
Le
gouvernement du Canada, qui s’est engagé à faire don de 200 millions de
doses, a donné l’équivalent de plus de 201 millions de doses à l’échelle
mondiale.
·
Il
a notamment donné 46,6 millions de doses jugées excédentaires de la
réserve nationale au Mécanisme COVAX ainsi que plus de 3,7 millions de
doses directement à d’autres pays dans
le cadre d’ententes bilatérales.
·
Le
Canada a également effectué des contributions financières à COVAX pour l’achat
de l’équivalent de 150,7 millions de doses de vaccins destinées aux pays à
revenu faible et intermédiaire.
·
Le
gouvernement continuera de collaborer avec l’Alliance GAVI et de tenir des
discussions bilatérales avec d’autres pays pour trouver des occasions de donner
les doses excédentaires afin de favoriser l’équité mondiale en matière d’accès
aux vaccins.
e. Biofabrication au Canada – Investissements
pour la préparation et l’intervention
·
La
pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance de renforcer la capacité du
Canada d’obtenir rapidement des vaccins pour protéger toute la population
contre les pandémies et les autres urgences sanitaires.
·
En
2021 le gouvernement fédéral a lancé la Stratégie en matière de biofabrication et de sciences de la vie du Canada, qui
présente une vision à long terme ayant pour but de protéger la population
canadienne contre les pandémies et les autres urgences sanitaires à venir, de
faire croître le secteur national des sciences de la vie et d’augmenter la
capacité de biofabrication au pays.
·
Avec
l’aide du gouvernement, des mesures sont prises pour faire évoluer le secteur canadien
de la biofabrication. À titre d’exemples, Moderna
construit une usine ultramoderne de fabrication de vaccins à ARNm au Québec, et
Sanofi Pasteur met sur pied une installation de fabrication de vaccins
contre la grippe en Ontario pour accroître l’offre de ses vaccins différenciés
contre la grippe saisonnière et améliorer les mesures de préparation aux
pandémies de grippe.
·
Le
Centre de production de produits biologiques est une installation de biofabrication de bout en bout qui fera augmenter la capacité
nationale de biofabrication à l’avenir, ce qui
permettra de faire en sorte que des vaccins et d’autres produits biologiques puissent
être fabriqués en toute sécurité au Canada pour les Canadiens. Conçu pour la
fabrication de produits biopharmaceutiques, comme des vaccins à base de vecteurs
viraux, de sous-unités protéiques et de particules pseudo-virales, ce centre représente
un élément central de l’infrastructure future de biofabrication
du Canada.
·
Le
gouvernement du Canada continue de chercher des moyens de stimuler la
croissance du secteur national des sciences de la vie et d’accroître la
capacité de biofabrication au pays, tout en augmentant
la capacité du Canada d’obtenir des vaccins sur le marché international pour
les programmes de vaccination systématique en cours et les interventions en cas
d’éclosion de maladies infectieuses émergentes ou réémergentes.
·
Le
gouvernement a annoncé en janvier 2022 la création du Centre pour la recherche
sur la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire, qui fera partie
des Instituts de recherche en santé du Canada et sera chargé de faire augmenter
la capacité du Canada de mener des recherches et de mobiliser les connaissances
afin de prévenir les pandémies et les autres urgences de santé publique, de s’y
préparer, d’y répondre et de s’en remettre.
·
Dans
le budget de 2023, le gouvernement du Canada s’est engagé à chercher de nouvelles
façons d’améliorer l’efficacité de la mise au point et de la production des
vaccins, des traitements et des outils de diagnostic qui s’avéreront
nécessaires en cas d’urgence sanitaire. Comme premier pas, le Canada consultera
à nouveau les spécialistes canadiens et étrangers sur la meilleure façon d’organiser les mesures de préparation pour
les années à venir.
f. Medicago
·
Un paiement anticipé non remboursable de l’ordre de 150 millions de
dollars a été effectué à Medicago, conformément à l’entente d’achat anticipé de
vaccins contre la COVID-19;
§
Medicago
a rempli toutes les conditions de paiement;
§
le
contrat a été résilié d’un commun accord, et Médicago
a été dégagée de ses obligations au titre de l’EAA.
g. Modification du contrat d’approvisionnement concernant
le vaccin de Novavax contre la COVID‑19
·
Le
7 juillet 2023, Novavax a présenté un rapport à la Securities and
Exchange Commission (SEC) contenant des renseignements sur le contrat
d’approvisionnement du Canada en vaccins contre la COVID-19, qui a été rendu
public au moment de sa présentation.
·
Le
rapport à la SEC contient certaines données financières, notamment la somme
versée par le Canada pour l’annulation de doses de vaccin contre la COVID-19, qui
s’élève à 349,6 millions de dollars américains, et précise que la valeur
totale de l’EAA n’a pas changé.
·
Le
rapport souligne que Novavax s’est engagée à investir à long terme au Canada
une somme équivalente aux autres paiements qui doivent être effectués selon le
contrat. Les modalités de ces obligations seront officialisées par un protocole
d’entente (PE).
·
La
récente modification du contrat avec Novavax contribue à la stratégie du Canada
en matière de vaccins contre les COVID-19 en garantissant l’accès à un vaccin sans
ARNm et en offrant une plus‑value au Canada grâce à l’engagement de
l’entreprise à produire des doses au pays et à investir ici à l’avenir.
·
Le
Canada a décidé d’annuler ces doses, car cette mesure cadrait avec notre
stratégie consistant à harmoniser l’approvisionnement en vaccins avec la
demande et à réduire les pertes et les autres coûts liés à l’entreposage et à
la destruction éventuelle des doses inutilisées.
h. Audit du
Bureau du vérificateur général sur les vaccins contre la COVID‑19
·
L’ASPC
prend acte du rapport exhaustif du Bureau du vérificateur général (BVG) sur l’intervention
axée sur la vaccination contre la COVID-19.
·
L’Agence
a accepté toutes les recommandations présentées dans le rapport et, depuis
quelques mois, elle mène un certain nombre d’activités pour mettre à profit les
leçons tirées des efforts de vaccination contre la COVID‑19. Mentionnons :
o
l’optimisation
de la gestion de l’approvisionnement en vaccins;
o
l’amélioration
de l’échange de données sur les vaccins entre les gouvernements fédéral,
provinciaux et territoriaux, notamment l’élaboration de la Stratégie
pancanadienne de données sur la santé;
o
l’amélioration
des modules du système ConnexionVaccin servant à la
gestion des stocks de vaccins des gouvernements fédéral, provinciaux et
territoriaux ainsi que du soutien technologique à l’échange continue
d’information sur l’innocuité des vaccins.
·
Comme
l’a indiqué la vérificatrice générale, le Canada a commencé à s’approvisionner
en vaccins contre la COVID‑19 pour protéger la santé et la sécurité de la
population alors que le monde entier était engagée dans une course effrénée
pour en obtenir en 2020‑2021 et qu’il régnait une grande incertitude
quant aux candidats‑vaccins, y compris aux nouvelles technologies, qui s’avéreraient
sûrs et efficaces et quant au moment où ils seraient disponibles, le cas
échéant.
·
L’audit
a permis de constater que les mesures prises par Services publics et
Approvisionnement Canada et l’Agence de la santé publique du Canada avaient garanti
un approvisionnement efficace et l’obtention d’un nombre suffisant de doses de
vaccins contre la COVID‑19 pour appuyer la réponse du Canada à la
pandémie.
·
La
situation de l’approvisionnement du Canada en vaccins contre la COVID‑19 ne
cesse d’évoluer en fonction du nombre de doses distribuées aux provinces et aux
territoires et administrées par ceux‑ci, de la prolongation de la durée
de conservation des vaccins, des dates de péremption des vaccins, des nouvelles
livraisons de doses, y compris de l’ajout de nouvelles formulations, des dons faits
à d’autres pays ainsi que des pertes évitables ou non.
I. Intervention en cas de pandémie
et examen relatif à la pandémie
- Le
gouvernement du Canada demeure résolu à protéger la santé et la sécurité
des Canadiens en soutenant la
transformation de la santé publique, en facilitant l’augmentation de la
capacité d’adaptation des ressources humaines en santé et en resserrant
les relations avec les principales communautés et les autres intervenants.
- Les
ministères et les organismes effectuent leurs propres examens, et le
gouvernement tient compte de toutes les leçons apprises pour renforcer sa
préparation, sa planification et son intervention en cas de pandémie. Ces
efforts s’ajouteront aux investissements considérables réalisés en réponse
à la COVID‑19, donneront suite à des vérifications et à des
évaluations externes, comme celles du Bureau du vérificateur général, et
seront fondés sur les meilleures données de recherche disponibles.
Poursuite
du travail d’amélioration de l’ASPC
- L’ASPC poursuit son travail
d’amélioration à la lumière des leçons apprises au cours de la pandémie. Ses
principaux champs d’action sont les inégalités en santé, la collecte de
données et la communication des résultats de recherche, la coordination intergouvernementale,
les capacités de biofabrication et la mise au
point de vaccins.
- L’examen continu de la réponse de
l’Agence à la COVID-19 a donné lieu à d’importantes améliorations
organisationnelles, par exemple, à l’établissement du Centre d’évaluation
intégrée du risque, à l’amélioration du soutien à la capacité nationale de
vaccination et à l’amélioration de la Réserve nationale stratégique
d’urgence.
- L’ASPC continue de faire le point,
de surveiller les leçons et les pratiques exemplaires et de profiter de
l’expérience des autres, notamment de ses homologues provinciaux et
territoriaux et des autres pays du G7, afin d’éclairer l’élaboration d’une
approche véritablement canadienne.
- L’ASPC continue de travailler
avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour améliorer
notre gouvernance collective et définir des priorités communes, comme la
modernisation du système de santé au moyen de données et d’outils
numériques. De plus, elle met à jour nos plans nationaux et internationaux
d’intervention en cas d’urgence, dont le Plan d’intervention d’urgence du
portefeuille de la Santé et l’Initiative nord-américaine de préparation
aux pandémies animales et humaines.
2. Fiches d’information sur des questions
d’actualité
a. COVAX – Participation
LA
PARTICIPATION DU CANADA AU MÉCANISME COVAX
|
OBJET
- Le Canada était un fervent
partisan du Mécanisme d’accès mondial aux vaccins contre la COVID-19
(COVAX), un mécanisme d’approvisionnement mondial qui a contribué à
offrir un accès juste et équitable aux vaccins contre la COVID-19.
L’Agence de la santé publique du Canada continue de travailler en
étroite collaboration avec l’Alliance Gavi et
Affaires mondiales Canada pour faire don des doses excédentaires.
|
FAITS SAILLANTS
- Le Canada a annoncé sa
participation au Mécanisme COVAX en septembre 2020. Il a investi dans
COVAX pour fournir des doses de vaccin contre la COVID-19 partout dans
le monde, pour les personnes au Canada et pour les habitants des pays à
revenu moyen et faible.
- Le Canada a commencé à faire
don de ses vaccins excédentaires contre la COVID-19 par l’intermédiaire
du Mécanisme COVAX et bilatéralement, à la fin de l’été 2021. Il a été
décidé que Gavi cesserait d’administrer le
Mécanisme COVAX le 31 décembre 2023; toutefois, des vaccins
contre la COVID‑19 continueront d’être fournis par l’entremise de
l’organisme pour le programme de vaccination de 2024‑2025.
- Si l’on inclut les dons
bilatéraux et les dons effectués au moyen du Mécanisme COVAX, 28,8 millions
de doses données par le Canada ont été livrées à 36 pays bénéficiaires.
|
MESSAGES CLÉS
- Le gouvernement du Canada
reconnaît l’importance d’une intervention et d’un rétablissement à
l’échelle mondiale face à la pandémie de COVID-19 et soutient les
efforts continus visant à accroître l’accès mondial équitable aux
vaccins.
- Le Canada a réussi à donner
l’équivalent de plus de 201 millions de doses et il continuera de
fournir des doses à mesure que les pays en feront la demande. Cela
comprend :
- 46,6 millions de doses jugées
excédentaires provenant de l’approvisionnement national du Canada qui
ont été mises à la disposition du Mécanisme COVAX
- plus de 3,7 millions de doses
données directement aux pays par le biais d’accords bilatéraux;
- des contributions financières
au Mécanisme COVAX pour l’achat de l’équivalent de 150,7 millions
de doses de vaccin et leur livraison dans des pays à revenu faible ou
intermédiaire.
- S’il y a une demande
supplémentaire de la part d’autres pays, le Canada continuera de donner
des doses jugées excédentaires par rapport à ses besoins nationaux.
- Sur les 46,6 millions de
doses mises à la disposition du Mécanisme COVAX, plus de 25 millions ont
été livrés aux pays bénéficiaires.
|
SI L’ON INSISTE SUR LA RÉPARTITION DES DOSES DONNÉES
- Le Canada a donné environ
46,6 millions de doses jugées excédentaires de sa réserve nationale au Mécanisme
COVAX. Cela comprend :
- au moins 10 millions de
doses du vaccin de Moderna;
- 14,8 millions de doses
du vaccin de Janssen, dont :
- 9,8 millions de doses dans
le cadre de notre EAA bilatérale;
- 4,98 millions de doses
dans le cadre de notre EAA avec le Mécanisme COVAX;
- 21,8 millions de doses
du vaccin d’AstraZeneca, dont environ :
- 17,7 millions de doses
dans le cadre de notre EAA bilatérale;
- 4,1 millions de doses dans
le cadre de notre entente avec le Mécanisme COVAX.
- En outre, le Canada a partagé
plus de 3,76 millions de doses dans le cadre d’accords bilatéraux
directs avec des pays. Cela comprend :
- 0,7 million de doses du
vaccin d’AstraZeneca;
- 3 millions de doses du
vaccin de Pfizer.
SI L’ON DEMANDE À SAVOIR POURQUOI LE NOMBRE DE DONS EST PASSÉ DES 50
MILLIONS INDIQUÉS PRÉCÉDEMMENT À 46,6 MILLIONS
- Dans un avis public, le
Canada avait initialement indiqué que 50 millions de doses excédentaires
avaient été données à COVAX. Des changements dans la relation
contractuelle entre COVAX et Novavax ont eu une incidence sur ce don, et
le Canada n'est donc plus en mesure de comptabiliser les doses du vaccin
de Novavax comme étant offertes à COVAX.
SI L’ON DEMANDE À SAVOIR COMBIEN DE DOSES ONT ÉTÉ DÉCLARÉES
EXCÉDENTAIRES
- Le Canada a fourni 46,6 millions
de doses excédentaires au Mécanisme COVAX. Il a également partagé
3,7 millions de doses excédentaires directement avec les pays
bénéficiaires dans le cadre d’accords bilatéraux.
SI L’ON DEMANDE À SAVOIR POURQUOI LES DOSES LIVRÉES AU MÉCANISME COVAX
N’ONT PAS ÉTÉ LIVRÉES AUX PAYS BÉNÉFICIAIRES
- Dans certains cas, le
Mécanisme COVAX a accepté des doses à titre de dons du Canada qu’il n’a pas
été en mesure d’attribuer à des pays en raison de plusieurs facteurs, et
ces doses ont fini par devenir périmées.
- Nous avons travaillé en
étroite collaboration avec Gavi et les
fabricants et nous continuons de le faire afin de réduire au minimum les
pertes. Il s’agit notamment de garantir la durée de conservation la plus
longue possible des doses et de renforcer la capacité des systèmes de
santé des pays à fournir des vaccins.
- Lors d’une pandémie, des
pertes sont inévitables en raison de facteurs complexes, comme
l’épidémiologie, les facteurs de santé publique et l’évolution constante
des besoins de produits.
SI L’ON INSISTE SUR LES DOSES PÉRIMÉES OFFERTES AU MÉCANISME COVAX
- En raison de la demande
limitée du vaccin d’AstraZenaca et des difficultés
que les pays bénéficiaires ont dû surmonter pour distribuer et absorber
les 21,8 millions de doses environ offertes au Mécanisme COVAX,
seules 8,2 millions de doses ont été acceptées à titre de don, et
13,6 millions de doses n’ont pu être utilisées et elles sont
devenues périmées à l’étranger.
- Les 13,6 millions de
doses devenues périmées ont été offertes au Mécanisme COVAX avec une
durée de conservation complète et, dans certains cas, avant même qu’elles
ne soient fabriquées. Cependant, la demande du produit a diminué considérablement
au moment où le fabricant a fourni les doses, et celles‑ci n’ont
donc pas été acceptées comme dons par les pays bénéficiaires.
|
Contexte
|
Le Canada
a fourni près de 3,5 milliards de dollars en aide internationale en réponse à
la pandémie de COVID‑19. Cette somme comprend plus de 1,2 milliard de
dollars pour le pilier de vaccination Accélérateur d’accès aux outils de lutte
contre la COVID-19 (AOC). Le Canada s’est également engagé à donner
l’équivalent de 200 millions de doses d’ici à la fin de 2022. À ce jour, le
Canada a donné l’équivalent de 201 millions de doses. Le Canada s’est engagé
à partager son surplus de vaccins par le biais du Mécanisme COVAX pour qu’il
soit réparti de façon équitable et efficace entre les pays qui en ont le plus
besoin. Dans certaines circonstances, nous avons également fourni des doses
directement aux pays bénéficiaires par le biais d’accords bilatéraux.
Le
Mécanisme COVAX est un mécanisme mondial d’achats groupés de vaccins contre
la COVID-19 visant à favoriser un accès mondial équitable aux vaccins afin de
contribuer à mettre fin à la phase aiguë de la pandémie. Il est codirigé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, la Coalition for Epidemic Preparedness
Innovations et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le Canada
a également fourni 50 millions de dollars canadiens à l’Organisation
panaméricaine de la santé (OPS) pour soutenir les efforts visant à faciliter
l’accès aux vaccins contre la COVID-19 pour les personnes vivant dans des
situations de vulnérabilité dans les Caraïbes et en Amérique latine. Une
partie de cette subvention est utilisée pour acheter des doses de vaccin pour
les pays par le biais de l’OPS, ce qui s’ajoute à l’engagement du Canada
envers le Mécanisme COVAX.
Le 22
juin 2022, le Canada a annoncé un financement de 200 millions de dollars pour
une nouvelle initiative phare. L’Initiative mondiale pour l’équité vaccinale
du Canada (IMEVCan) est conçue pour soutenir la
livraison et la distribution de vaccins, ainsi que le renforcement des
systèmes de santé dans 12 pays, la plupart en Afrique. Le 13 janvier 2023, le
ministre Sajjan a annoncé l’octroi de fonds
supplémentaires à l’IMEVCan, ce qui porte la valeur
totale du programme à 275 millions de dollars. Par le biais de l’IMEVCan, le Canada s’associe à l’UNICEF, à l’OMS, à l’OPS
et à la Medicines Patent Pool.
En
novembre 2022, le Canada a annoncé l’octroi de 15 millions de dollars
canadiens à l’OPS pour l’amélioration des capacités de fabrication de vaccins
en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans le cadre d’une enveloppe de
financement IMEVCan plus importante.
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b. Audits relatifs à la COVID‑19
RAPPORTS D’AUDIT PRÉSENTÉS PAR LE BVG PENDANT LA PANDÉMIE
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OBJET
- Depuis
l’été 2020, le Bureau du vérificateur général (BVG) vérifie les réponses
et les activités de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) concernant
la pandémie COVID‑19. Les quatre premiers rapports d’audit de
performance relatifs à la pandémie de COVID‑19 qui ont été
présentés au Parlement sont les suivants :
- Audit
de la préparation en cas de pandémie, de la surveillance et des mesures
de contrôle aux frontières (25 mars 2021);
- Audit
de l’obtention d’équipement de protection individuelle (EPI) et de
dispositifs médicaux (26 mai 2021);
- Audit
du contrôle des ordonnances de quarantaine et de dépistage de la COVID-19
(9 décembre 2021);
- Vaccins
contre la COVID‑19 (6 décembre 2022).
- L’ASPC
donne suite à toutes les recommandations issues de ces audits, et la
mise en œuvre est en bonne voie. Un cinquième audit de performance lié à
la COVID‑19 (audit d’ArriveCAN) est en
cours et devrait être présenté au début de l’année 2024.
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FAITS SAILLANTS
- Les
représentants de l’ASPC ont accepté toutes les recommandations des
quatre audits sur la COVID‑19 présentés en 2021 et en 2022.
- Pour
chaque audit, une réponse et un plan d’action de la direction (RPAD) comprenant
des étapes intermédiaires ont été élaborés. La présidente a approuvé les
RPAD présentés en réponse aux recommandations s’adressant à l’ASPC.
- L’ASPC
prend des mesures pour donner suite aux recommandations issues des audits.
- L’état
d’avancement des RPAD fait l’objet d’un suivi continu, et des rapports
sur les progrès relatifs aux produits livrables et aux échéanciers sont
présentés chaque trimestre au Comité ministériel d’audit.
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MESSAGES CLÉS
- Nous
reconnaissons l’importance d’intégrer les leçons apprises tout au long
de la pandémie et de travailler avec les autres ministères et les
partenaires, au besoin. L’Agence de la santé publique du Canada a
accepté les recommandations s’adressant à elle dans les quatre rapports
de la vérificatrice générale sur la réponse à la pandémie et travaille
déjà à la mise en œuvre des recommandations formulées par la vérificatrice
générale du Canada.
- L’Agence
de la santé publique du Canada continue de prendre en compte les
résultats des audits et des évaluations ainsi que les meilleures
pratiques et les enseignements découlant des expériences vécues de l’intervention
face à la COVID-19 afin d’éclairer la planification et de permettre au
Canada de réagir avec succès à de futurs événements sanitaires mondiaux.
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SI L’ON INSISTE SUR LES MESURES PRISES PAR L’ASPC POUR DONNER
SUITE AUX RECOMMANDATIONS ISSUES DES AUDITS
- L’Agence
continue de se concentrer sur les mesures planifiées qui donnent suite
aux recommandations issues des audits. Ces mesures comprennent la
planification en cas de pandémie, l’amélioration des systèmes de
surveillance, l’évaluation intégrée des risques, la réduction des
obstacles à l’accès aux vaccins, la gestion des stocks et l’application
des mesures d’urgence.
Audit de la préparation en cas de
pandémie, de la surveillance et des mesures de contrôle aux frontières
- Dans l’audit
de la préparation en cas de pandémie, de la surveillance et des mesures
de contrôle aux frontières, la vérificatrice générale a formulé sept
recommandations à l’intention de l’Agence concernant la planification
relativement à la pandémie, l’information de surveillance de la santé,
l’alerte rapide sur les menaces pour la santé publique et les mesures de
contrôle aux frontières.
- L’Agence
prend des mesures pour mettre en œuvre les recommandations liées à
l’information de surveillance de la santé et à l’alerte rapide sur les
menaces à la santé publique.
- Le
travail est déjà en cours, et un examen après action du système de
gestion des incidents liés à la COVID‑19 a été lancé pour évaluer
la manière dont l’Agence a eu recours à des plans d’urgence pour lutter
contre la pandémie. Ces examens sont pratique courante; ils sont
toujours effectués après une intervention d'urgence pour cerner les
lacunes et les meilleures pratiques afin d’éclairer les interventions
futures.
Audit de l’obtention d’EPI et
d’instruments médicaux
- L’audit
de l’obtention d’EPI et d’instruments médicaux a donné lieu à deux
recommandations pour l’Agence de la santé publique du Canada concernant
l’évaluation des besoins et la gestion de la Réserve nationale
stratégique d’urgence.
- L’Agence
a déjà mis en œuvre une recommandation, à savoir la documentation et
l’application d’une structure de gouvernance et d’un protocole de
gestion des contrats.
- L’ASPC
fait progresser l'élaboration d'un plan global de gestion de la RNSU,
comme l'a recommandé le Bureau du vérificateur général :
·
L'ASPC collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux à l’élaboration
du plan, qui fournira une feuille de route pour la transformation systémique
et agile de la RNSU, avec pour objectifs généraux d’améliorer l’état de
préparation aux futures pandémies et aux autres urgences et de favoriser l’amélioration
continue de la gestion de la RNSU.
·
Parallèlement, les responsables de la RNSU continuent de dégager et de
mettre en œuvre des améliorations progressives découlant des enseignements
tirés de la réponse à la COVID‑19, au mpox et
à d’autres urgences de santé publique.
·
Les mesures prises au cours de la mise en œuvre comprennent la
création d'un système moderne de gestion d’entrepôt permettant de suivre et
de gérer les biens de la RNSU tout au long de leur cycle de vie, ainsi que d’un
portail RNSU facilitant l’échange d’informations sur les biens de la RNSU, y
compris les distributions prochaines de fournitures aux provinces, aux
territoires et à d’autres ministères.
·
Au fur et à mesure que ces travaux avancent, nous continuons de gérer
l'élimination et la cession des fournitures, notamment en cherchant des
moyens novateurs de recycler les stocks superflus et en veillant à l’examen
périodique des dates de péremption de l’équipement médical dans le cadre de
la gestion courante du cycle de vie.
Audit du contrôle des ordonnances
de quarantaine et de dépistage de la COVID‑19
- Pour
l’audit du contrôle des ordonnances de quarantaine et de dépistage de la
COVID-19, l’Agence de la santé publique du Canada a élaboré un plan
d’action correspondant afin de donner suite aux recommandations.
- Les
plans d'action, qui doivent être achevés au début de 2024, consistent à
améliorer l’application par l’Agence des décrets d’urgence imposés pour
limiter la propagation de la COVID-19 en améliorant la qualité des
données, en veillant à ce qu'elle dispose des plateformes agiles et
adaptées nécessaires pour assurer la préparation aux futures urgences de
santé publique et en continuant de faire évoluer les politiques liées à
son programme de conformité et d’application de la loi.
Audit des vaccins contre la COVID‑19
- L’Agence
de la santé publique du Canada a élaboré des plans d’action pour donner
suite aux recommandations du rapport d’audit de la vérificatrice
générale du Canada sur les vaccins. L’Agence :
- a travaillé
en étroite collaboration avec les partenaires fédéraux, provinciaux et
territoriaux (FPT) afin de mieux comprendre leurs besoins en matière de
vaccins. Cela lui a permis de déterminer les excédents de doses, ce qui
a ouvert la voie à la renégociation des contrats avec les fournisseurs
de vaccins. Il en résulte également des contrats modifiés qui
correspondent mieux à la demande prévue;
- a mis
en œuvre le module « Chaîne d'approvisionnement intelligente »
de ConnexionVaccin. Il s’agissait notamment d’apporter
des améliorations pour que les procédures visant la qualité des données,
comme la gestion des stocks et la planification de la demande, soient
plus rigoureuses;
- a reçu
des engagements de la part des responsables FPT pour améliorer la
collecte, la mise en commun et l’utilisation d’informations sur la
santé ainsi que leur communication aux Canadiens afin de promouvoir la
transparence à l’égard des résultats et d’aider à gérer les situations
d’urgence en matière de santé publique. Ces engagements s’appuient sur
le travail effectué par les responsables FPT ces dernières années afin
d’élaborer conjointement la Stratégie pancanadienne de données sur la
santé. De plus, la Feuille de route pancanadienne commune d’interopérabilité
a été approuvée en mars 2023 par tous les gouvernements FPT, à l’exception
du Québec. Sous la direction d’Inforoute Santé du Canada, les
gouvernements FPT mettent actuellement en œuvre la Feuille de route, en
collaborant à l’élaboration des normes communes nécessaires pour
améliorer l’accès des patients à leurs renseignements médicaux
électroniques et éliminer les obstacles au partage des données entre
les professionnels de la santé au moyen d’un système sécurisé et
connecté numériquement. En outre, un plan d’action FPT conjoint et une
charte des données de santé ont été approuvés par les ministres de la Santé
(sauf celui du Québec) en octobre 2023, décrivant les principaux
résultats attendus pour faire progresser les engagements et les
principes en matière de données de santé, qui mettent l’accent sur une
approche de la gestion des données centrée sur la personne, et une
structure de gouvernance intégrée relevant de la Conférence des
sous-ministres a été mise en place pour faire avancer les travaux et
faciliter la prise de décisions.
SI L’ON INSISTE SUR CE QUE L’ASPC COMPTE FAIRE POUR RÉGLER LES
PROBLÈMES DE LONGUE DATE ET MIEUX SE PRÉPARER À LA PROCHAINE PANDÉMIE
SI L’ON DEMANDE À SAVOIR SI L'ASPC S'ENGAGERA À PROCÉDER À UN EXAMEN
INDÉPENDANT DE LA GESTION DE LA PANDÉMIE PAR LE GOUVERNEMENT
- De
nombreuses études sont déjà en cours sur la réponse du Canada à la
pandémie, qui a été l’une des plus efficaces au monde, le taux de
mortalité se situant parmi les plus faibles. Nous nous sommes engagés à
procéder à un examen de la pandémie. Nous sommes impatients d’en parler,
mais il est essentiel qu’il soit orienté vers l’avenir et constructif
afin que nous puissions être prêts à préparer et à protéger les
Canadiens dans la mesure du possible.
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contexte
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Audit de la préparation en cas de pandémie, de la surveillance et des
mesures de contrôle aux frontières
Le 25 mars 2021, la
vérificatrice générale du Canada a déposé à la Chambre un rapport d’audit de
performance sur la préparation en cas de pandémie, la surveillance et les
mesures de contrôle aux frontières. L’ASPC et l’Agence des services
frontaliers du Canada étaient visées par cet audit. Les objectifs de l’audit
étaient les suivants :
- déterminer
si l’Agence de la santé publique du Canada était prête à intervenir en
cas de pandémie de façon à protéger la santé et la sécurité des
Canadiens, en s’appuyant sur des données de surveillance de la santé
publique exactes et à jour;
- déterminer
si l’ASPC et l’Agence des services frontaliers du Canada ont mis en
œuvre des mesures de contrôle aux frontières et de mise en quarantaine
en vue de limiter l’introduction et la propagation au Canada du virus
responsable de la COVID‑19.
Au vu des recommandations du BVG,
l’intervention, les conseils et les directives de l’ASPC ont évolué au fil de
la pandémie et se sont appuyés sur les plus récentes données scientifiques et
épidémiologiques et sur les avis d’experts, qui peuvent changer avec
l’acquisition de nouvelles connaissances. L’ASPC travaille activement à la
mise en œuvre des recommandations du BVG afin d’être mieux préparée à
l’avenir.
Audit de l’obtention d’équipement de protection individuelle (EPI) et
d’instruments médicaux
Le 26 mai 2021, le BVG a
déposé son rapport d’audit sur l’obtention d’EPI et d’instruments médicaux,
qui porte sur l’ASPC, Santé Canada et Services publics et Approvisionnement
Canada. L’audit visait à :
- déterminer
si l’ASPC et Santé Canada avaient pris des mesures, avant et pendant la
pandémie de COVID‑19, pour aider à répondre aux
besoins des gouvernements provinciaux et territoriaux en ce qui concerne
certains articles de protection individuelle et instruments médicaux;
- déterminer
si Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) avait fourni un
soutien adéquat en matière d’approvisionnement. Les articles retenus aux
fins de l’audit comprenaient les masques N95, les blouses
médicales, les écouvillons de dépistage et les ventilateurs. Ces
articles étaient considérés comme étant à risque en raison de la forte demande
mondiale, du nombre limité de fournisseurs, des exigences techniques
particulières et de la production nationale limitée.
L’ASPC a
reconnu que l’audit avait fait ressortir des aspects à améliorer pour mieux
se préparer aux futurs événements sanitaires, notamment pour la gestion de la
Réserve nationale
stratégique d’urgence (RNSU). L’ASPC
s’engage à donner suite à ces recommandations afin d’améliorer sa préparation
aux futures urgences de santé publique.
Audit du contrôle des ordonnances de quarantaine et de dépistage de la
COVID‑19
La même année que les deux
premiers, le BVG a effectué son troisième audit sur l’ASPC, à savoir l’audit du
contrôle des ordonnances de quarantaine et de dépistage de la COVID-19. Cet
audit, qui visait uniquement l’ASPC, était le suivi de l’audit de la
préparation en cas de pandémie, de la surveillance et des mesures de contrôle
aux frontières. Les objectifs étaient les suivants :
- déterminer
si l’ASPC avait amélioré son application des décrets obligatoires visant
à limiter l’introduction du virus qui cause la COVID-19 et de ses
variants au Canada;
- déterminer
si l’ASPC avait mis en œuvre et fait respecter les mesures
supplémentaires de contrôle aux frontières mises en place au début de
2021, soit le dépistage de la COVID-19 pour les personnes arrivant au
Canada et la quarantaine dans les hôtels autorisés par le gouvernement
des voyageuses et voyageurs aériens en attendant les résultats du test
de dépistage de la COVID‑19 subi à leur arrivée.
L’ASPC travaille à améliorer son
système de suivi automatisé de surveillance et la qualité de ses données afin
de mieux surveiller les voyageurs soumis aux mesures frontalières et intègre
les considérations liées à l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)
afin d’atténuer tout effet préjudiciable possible des programmes actuels et
futurs sur les groupes vulnérables et issus de la diversité.
Audit des vaccins contre la COVID-19
Le 6 décembre 2022, le BVG a
déposé son rapport d’audit sur les vaccins contre la COVID-19. Cet audit
visait l’ASPC, Santé Canada et Services publics et Approvisionnement Canada. Il
avait pour but de déterminer si :
- Services
publics et Approvisionnement Canada avait fourni un soutien adéquat en
matière d’approvisionnement pour obtenir des vaccins contre la COVID‑19;
- l’Agence
de la santé publique du Canada et Santé Canada avaient assuré un accès
aux vaccins contre la COVID‑19
de façon efficace;
- la
surveillance exercée par l’Agence de la santé publique du Canada et
Santé Canada à l’égard des vaccins contre la COVID‑19 était efficace et opportune.
D’après les quatre constatations,
l’ASPC s’est engagée à :
- réduire
les pertes de vaccins et continuer à travailler avec les parties
prenantes pour ajuster la gestion des excédents de vaccins contre la COVID‑19;
- achever
la mise en œuvre de ConnexionVaccin, le
système national de technologie de l'information pour la gestion des
vaccins;
- accélérer
ses travaux avec les provinces et les territoires pour achever la
stratégie pancanadienne sur les données de santé afin d’améliorer l’accès
à des données de qualité;
- lever
les obstacles au partage des données de surveillance des vaccins et
donner accès au Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant
l’immunisation pour permettre la communication rapide de renseignements
sur Santé Canada et sur les cas, au besoin, à l’Organisation mondiale de
la Santé et aux fabricants de vaccins.
L’ASPC continuera de mettre en
œuvre les plans d’action et de les compléter selon les besoins, tout en
tenant compte de l’intervention en cours face à la pandémie.
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c. Faits saillants de la réponse à la COVID‑19
POINTS
SAILLANTS DE LA RÉPONSE À LA COVID-19
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MISE À JOUR SUR LES POINTS SAILLANTS DE
LA RÉPONSE
- L’approvisionnement rapide et
la distribution équitable de plus de 174,4 millions de doses
de vaccins ont contribué à la santé et au bien-être de la
population canadienne, permettant une vaste protection contre les
complications graves liées à la COVID-19 et la saine relance de notre
économie et de notre société.
- Nous avons renforcé les
principaux programmes de surveillance et les capacités en matière de
sciences comportementales et d’évaluation des risques pour être plus en
mesure de détecter et de comprendre les menaces pour la santé publique et
nous y attaquer, en collaboration avec les provinces et les territoires,
ainsi que pour mieux comprendre les conséquences de la pandémie de
COVID-19 sur la population canadienne dans son ensemble.
- Par ailleurs, nous poursuivons
nos efforts pour nous assurer que des systèmes sont en place pour
générer et obtenir les donnes scientifiques et probantes qui sont
nécessairement au cœur de toute intervention en cas de pandémie, tout en
améliorant la façon dont cette information et tous les risques pour la
santé publique sont communiqués aux Canadiens.
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OBJET
- La pandémie de COVID-19 a été
un moment décisif pour le Canada, et la réponse du gouvernement canadien
à cette situation inédite était tout aussi sans précédent.
- Pour l’Agence de la santé
publique du Canada (ASPC), la pandémie de COVID-19 a souligné la
nécessité de tirer parti des succès liés à la pandémie pour combler les
lacunes de longue date et répondre aux critiques dont l’Agence fait
l’objet depuis sa création, en 2004.
- Bien que l’ASPC se soit
adaptée en temps réel et ait assumé de nombreuses fonctions nouvelles ou
améliorées pour aider à protéger les Canadiens, le public continue de
s’inquiéter de l’état de préparation du gouvernement du Canada à la
prochaine pandémie.
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FAITS SAILLANTS
- Au sein du portefeuille de la
Santé, l’ASPC est responsable de 16 engagements énoncés dans la
lettre de mandat, dont 12 sont sous la direction du ministre de la Santé
et 4 relèvent de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et
ministre associée de la Santé, ou du ministre de la Sécurité publique.
- Sur ces 16 engagements,
la moitié (8) sont liés à la réponse du Canada à la pandémie de
COVID-19.
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MESSAGES CLÉS
- La pandémie de COVID-19 a été
un moment décisif pour l’ASPC; elle a souligné la nécessité de tirer
parti des succès liés à la pandémie pour combler les lacunes et répondre
aux critiques de longue date.
- Ensemble, nous avons :
- lancé la campagne de
vaccination de masse la plus importante et la plus complexe au Canada,
plus de 99 millions de doses ayant été administrées au
10 septembre 2023;
- élaboré et mis en œuvre
progressivement une stratégie frontalière globale comportant plusieurs
niveaux de mesures de précaution, y compris l’établissement d’un régime
de conformité et d’application de la loi;
- renforcé les capacités en
matière de soutien d’urgence à nos partenaires provinciaux et
territoriaux.
- Nous continuons de surveiller
le COVID-19 et d’y répondre, tout en intégrant les enseignements tirés
afin de maintenir et d’améliorer l’état de préparation, notamment dans
des domaines tels que les données, la surveillance, la constitution de
réserves ainsi que la garantie de l’accès aux vaccins et aux produits
thérapeutiques.
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SI L’ON INSISTE SUR LE DÉPLOIEMENT DES VACCINS
Distribution et administration des vaccins
- L’ASPC a dirigé le plus
grand programme de vaccination de masse de l’histoire du Canada. Grâce
à une collaboration importante entre le gouvernement fédéral, les
provinces, les territoires, les partenaires autochtones, les
associations de professionnels de la santé, le secteur privé et un
large éventail de partenaires communautaires, le Canada a pu obtenir
plus de 174,4 millions de doses des plus récentes formulations de
vaccins pour distribution au pays et administrer plus de
99 millions de doses, selon les chiffres du
10 septembre 2023.
SI L’ON INSISTE SUR LES CONSEILS SUR LES VACCINS
- Depuis 2020, le Comité
consultatif national de l’immunisation (CCNI) a élaboré et publié
56 documents d’orientation sur les vaccins contre la COVID-19.
- Le Canada et le CCNI ont été
des chefs de file en matière d’innocuité des vaccins, partageant des
données importantes avec le monde sur la façon de réduire le risque
d’événements rares grâce à des intervalles plus longs entre les doses,
maintenant adoptés par l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres
organisations.
- L’ASPC a publié le
12 septembre 2023 l’Addenda aux directives du CCNI sur
l’utilisation des vaccins contre la COVID‑19 à l’automne.
SI L’ON INSISTE SUR L’APPROVISIONNEMENT NATIONAL EN PRODUITS
THÉRAPEUTIQUES ET EN ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)
Réserve nationale stratégique d’urgence (RNSU)
- Le gouvernement du Canada a
distribué de manière proactive aux provinces et aux territoires les
fournitures médicales et l’équipement médical qu’il a reçus, comme
l’EPI et les stocks de vaccins, pour soutenir la réponse du Canada à la
COVID-19.
- Au cours de la pandémie, il
a :
- acheté et distribué,
gratuitement, plus de 2,1 millions de traitements sûrs et
efficaces;
- acheté 4,1 milliards
d’unités d’équipement médical et de fournitures médicales (par
exemple, EPI, fournitures auxiliaires pour la vaccination, équipement
biomédical et trousses de dépistage);
- distribué plus de
2 milliards d’unités d’équipement médical et de fournitures
médicales (par exemple, EPI, équipement biomédical et fournitures
auxiliaires pour la vaccination).
SI L’ON INSISTE SUR LA SITUATION FRONTALIÈRE DU CANADA
- Pendant la pandémie, le gouvernement
du Canada a mis en place des mesures d’urgence aux frontières afin de
réduire le risque d’importation et de transmission de la COVID-19 et
des nouveaux variants au Canada associé aux voyages internationaux. Ces
mesures comprenaient des restrictions à l’entrée, des tests de
dépistage et des exigences en matière de quarantaine.
- À mesure que la situation
épidémiologique s’est améliorée, le gouvernement du Canada a
progressivement levé les restrictions à l’entrée liées à la COVID-19
ainsi que les exigences en matière de tests, de quarantaine et d’isolement
pour les personnes entrant au Canada. Plusieurs facteurs ont facilité l’élimination
des mesures frontalières, notamment la surveillance et la modélisation
indiquant que le Canada avait largement dépassé un pic d’infections,
une couverture vaccinale élevée, une diminution des taux d’hospitalisation
et de décès ainsi que la disponibilité et l’utilisation de doses de
vaccin supplémentaires, de tests rapides et de traitements contre le
COVID-19.
- L’Agence a mis en œuvre des
mesures frontalières améliorées, en collaboration avec les partenaires
fédéraux, l’industrie, les provinces, les territoires et les dirigeants
autochtones. Elle a notamment :
- distribué plus de
18 millions de documents expliquant les conditions d’entrée aux
voyageurs arrivant aux points d’entrée; soumis plus de
400 000 voyageurs à un examen médical aux points d’entrée (du
20 mars 2020 au 20 septembre 2022); et admis plus
de 22 000 voyageurs dans des installations de quarantaine (de
février 2020 au 30 septembre 2022).
SI L’ON INSISTE SUR LES PREUVES DE VACCINATION
- Le gouvernement du Canada a
collaboré avec les provinces et les territoires pour mettre au point
une preuve canadienne de vaccination contre la COVID-19. Les provinces
et les territoires délivrent le document qui fournit aux personnes
vaccinées au Canada un registre simple, cohérent et sécurisé de leurs
antécédents de vaccination contre la COVID-19.
- Le gouvernement du Canada a
également créé le Fonds pour la preuve de vaccination contre la
COVID-19 de 300 millions de dollars pour aider les provinces et
les territoires à couvrir les coûts de mise en œuvre d’un programme de
preuve de vaccination contre la COVID-19.
- À ce jour,
11 provinces et territoires ont reçu les fonds qui leur avaient
été alloués dans le cadre du Fonds.
SI L’ON INSISTE SUR LES EFFORTS INTERNATIONAUX
Collaboration internationale
- La COVID-19 a montré que
nous devions prendre des mesures audacieuses grâce à la collaboration
internationale afin de mieux nous préparer à la prochaine pandémie.
- Depuis le début de la
pandémie, le Canada a participé à des discussions bilatérales et
multilatérales avec des partenaires internationaux par le biais du G7, du
G20, de l’Organisation mondiale de la Santé (OSM) et de l'Organisation
panaméricaine de la santé (OPS) afin d’orienter son intervention
nationale et de contribuer à la lutte mondiale contre la COVID‑19.
Le Canada est déterminé à travailler avec la communauté mondiale dans
son ensemble pour renforcer la protection de la santé mondiale.
Dons de vaccins
- Le Canada a favorisé un accès
équitable aux vaccins contre la COVID-19 :
- en faisant don de ses doses
excédentaires;
- en soutenant la livraison
et la distribution des vaccins;
- en investissant dans le
mécanisme d’accès mondial au vaccin contre la COVID-19 (COVAX);
- en renforçant les systèmes
de santé, la capacité de production régionale et la préparation aux
pandémies.
- Nous avons dépassé notre
engagement en donnant plus de 201 millions de doses avant la fin
de 2022. Ce nombre comprend 46,6 millions de doses jugées excédentaires
de la réserve canadienne données à COVAX ainsi que plus de 3,7 millions
de doses données directement à d’autres pays dans le cadre d’accords
bilatéraux.
SI L’ON INSISTE SUR LES RELATIONS FPT
Soutien FPT en cas de crise
- L’ASPC a fourni un niveau
sans précédent de capacité d’appoint et offert un soutien essentiel aux
systèmes de santé publique des provinces et des territoires (PT),
notamment :
- l’infrastructure des PT, le
talent humain et le savoir‑faire (y compris la RNSU, la capacité
de laboratoire, la santé publique et le soutien épidémiologique);
- l’obtention de vaccins et
le financement de la vaccination de la population générale;
- le financement de sites
sûrs d’isolement volontaire pour les personnes qui ne pouvaient pas
s’isoler en toute sécurité en raison d’un logement surpeuplé et/ou des
contraintes en matière de ressources.
Collaborations entre les gouvernements FPT et les Autochtones
- Les Canadiens bénéficient
d’un environnement intergouvernemental de longue date et positif qui favorise
l’échange d’information, la collaboration, la coopération et l’action
conjointe entre les gouvernements pour assurer l’état de préparation
aux événements de santé publique.
SI L’ON INSISTE SUR LES DONNÉES ET LA SURVEILLANCE
Surveillance des eaux usées
- L’ASPC a travaillé en
collaboration avec d’autres ministères fédéraux, les gouvernements
provinciaux et territoriaux ainsi que les administrations municipales
pour établir un réseau pancanadien de surveillance des eaux usées permettant
de de détecter rapidement et de suivre les nouveaux variants d’intérêt
ou préoccupants du coronavirus.
- L’Agence et ses partenaires
ont également mis en place un projet pilote pour surveiller les eaux
usées des aéroports ainsi qu’un programme d’analyse à court terme des
eaux usées des aéronefs pour évaluer les variants introduits au Canada à
partir de diverses régions du monde.
Stratégie pancanadienne de données sur la santé
- Mettant à profit les leçons
tirées de la pandémie et reconnaissant l’importance cruciale d’un accès
rapide aux données sur la santé, les gouvernements FPT ont collaboré à
l’élaboration de la Stratégie pancanadienne de données sur la santé.
Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP)
- En réponse aux conclusions
de l’examen indépendant du RMISP, l’ASPC prend un certain nombre de
mesures pour améliorer les aspects techniques et les processus
décisionnels des systèmes, notamment par :
- l’amélioration des alertes;
- la mise à niveau de la
plateforme de technologie de l’information;
- la création du Centre
d’évaluation intégrée des risques.
Surveillance des vaccins contre la COVID-19
- Dans le cadre de
l’engagement continu du gouvernement envers l’ouverture et la
transparence, Santé Canada et l’ASPC fournissent aux Canadiens des
mises à jour mensuelles sur les événements indésirables associés à la
vaccination (EIAV) sur le site Canada.ca.
- 57 400 EIAV ont
été déclarées, ce qui représente 0,058 % des vaccins contre la
COVID‑19 administrés (septembre 2023).
- 11 200 de ces EIAV
étaient graves, ce qui représente 0,011 % des vaccins administrés
(septembre 2023).
- Avec les partenaires FPT,
l’ASPC a établi un nouveau système de surveillance pour assurer le
suivi de la couverture vaccinale contre la COVID-19 et des doses
administrées.
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SI L’ON INSISTE SUR LES EFFETS À LONG TERME DE LA COVID-19 SUR LA
SANTÉ
- Le gouvernement a investi
20 millions de dollars dans Le Web COVID Longue, réseau canadien de
recherches sur le syndrome post-COVID-19, ce qui permettra de
comprendre et de traiter les conséquences de la maladie sur la biologie,
le milieu clinique, la santé mentale, le système de santé et la santé de
la population.
- Le gouvernement du Canada a
également investi 9 millions de dollars pour soutenir
l’élaboration, la diffusion et l’évaluation de lignes directrices et
d’outils concernant le syndrome post-COVID qui sont fondés sur des
données probantes et centrés sur le contexte canadien.
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SI L’ON INSISTE SUR LES INTERVENTIONS ET LES SOUTIENS EN MATIÈRE DE
SANTÉ MENTALE POUR LES PERSONNES TOUCHÉES DE MANIÈRE DISPROPORTIONNÉE PAR LA
COVID-19
- Le gouvernement du Canada
s’est engagé à s’attaquer à ces disparités et à promouvoir une santé
mentale positive pour tous, en particulier pour les personnes
confrontées à des inégalités sociales et en matière de santé ou qui ont
été particulièrement touchées par la pandémie.
- C’est pourquoi le
gouvernement du Canada a affecté 100 millions de dollars dans le
budget de 2021 au soutien de projets qui font la promotion de la santé
mentale et préviennent la maladie mentale chez les populations touchées
de manière disproportionnée par la pandémie de COVID-19.
|
Contexte
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À
l’échelle mondiale, le taux de mortalité lié à la COVID-19 a ralenti, étant
passé d’un pic de plus de 100 000 personnes par semaine en
janvier 2021 à moins de 750 au cours de la semaine du
21 août 2023, selon les données de l’OMS. Ces chiffres reflètent
les efforts mondiaux de vaccination généralisée et les traitements
disponibles, ainsi que l’immunité de la population découlant d’infections
antérieures.
La santé
et la sécurité de population canadienne constituent la priorité absolue du
gouvernement du Canada. En avril 2022, on estimait que les mesures
collectives prises par tous les Canadiens et les efforts de tous les ordres
de gouvernement avaient sauvé près de 800 000 vies et évité jusqu’à
1,85 million d’hospitalisations pendant la pandémie.
Le virus
SRAS-CoV-2 continuera de circuler et d’évoluer dans le monde entier dans un
avenir prévisible. Bien que l’activité globale de la COVID-19 reste faible
dans le monde, certains pays continuent de signaler une augmentation de
l’activité, y compris de nouveaux cas déclarés, des hospitalisations et des
décès.
Depuis le
début de juillet, l’activité de la COVID-19 continue d’augmenter au Canada,
mais le nombre d’hospitalisations est modéré et est le plus élevé parmi les
populations âgées. En outre, les décès restent faibles. Nos modèles prévoient
que les infections et les admissions à l’hôpital sont à leur apogée et qu’elles
diminueront probablement dans les mois à venir. Il convient de noter que nous
ne constatons pas encore de tendance saisonnière claire en ce qui concerne la
COVID-19.
Les
provinces et les territoires ont modifié leurs priorités en matière de santé
publique pour se concentrer sur une réponse plus durable pour la gestion à
long terme de la COVID-19 au Canada. Ainsi, les activités liées à la COVID-19
sont intégrées à la gestion globale des infections virales respiratoires, et
les efforts se poursuivent pour renforcer les capacités de préparation aux
pandémies et la résilience pour toute urgence à l’avenir.
Préparatifs de l’automne 2023
Par
ailleurs, toutes les provinces et tous les territoires veillent à la
disponibilité de mesures préventives, comme la mise en œuvre et la promotion
de leurs programmes de vaccination et de leurs messages de santé publique.
Les PT continueront de surveiller l’évolution de l’épidémiologie de la
COVID-19.
La
campagne de l’ASPC, qui a débuté en septembre, comprendra des activités de
sensibilisation par les médias, de la publicité, des webinaires avec des professionnels
de la santé, des messages sur les médias sociaux, du contenu Web et une
mobilisation des intervenants.
|
d. Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP) – Engagements
liés au mandat
RÉSEAU
MONDIAL D’INFORMATION EN SANTÉ PUBLIQUE (RMISP)
|
OBJET
- À l’automne 2020, la ministre
de la Santé a annoncé la tenue d’un examen indépendant du Réseau mondial
d’information en santé publique (RMISP) de l’Agence de la santé publique
du Canada (ASPC). L’ASPC a préparé un plan d’action pour donner suite aux
recommandations du rapport final de l’examen indépendant du RMISP et à
celles du Rapport 8 de la vérificatrice générale du Canada, intitulé.
Depuis le début de 2020, le RMISP suscite beaucoup d’intérêt dans les
médias et au Parlement.
|
FAITS SAILLANTS
- Le RMISP est un système de
surveillance qui s’appuie sur les renseignements publics sur les
éclosions de maladie et les autres événements et qui produit une alerte
rapide en cas de possibles menaces pour la santé à l’échelle mondiale.
- Les analystes du RMISP
examinent quotidiennement plus de 3 500 articles publiés dans neuf
langues (anglais, arabe, farsi, espagnol, français, portugais, russe et
chinois simplifié et traditionnel) et produisent un rapport quotidien.
- Le RMISP génère différents
produits pour communiquer les incidents sanitaires d’intérêt potentiel,
dont le rapport quotidien du RMISP, qui contient des articles portant
sur les menaces potentielles pour la santé publique, et les « alertes »
du RMISP, qui mettent en évidence les articles présentant un intérêt
particulier, compte tenu de critères précis.
- Les alertes du RMISP ne
comprennent pas d’évaluation du risque ni de recommandation concernant
des mesures ou des interventions précises.
- Malgré les informations diffusées
dans les médias au début de la pandémie de COVID‑19, l’examen
indépendant du RMISP a confirmé que le programme n’avait jamais été
aboli. Même si le RMISP n’a pas diffusé d’alerte, il a averti rapidement
les professionnels de la santé canadiens de la présence de la COVID‑19
par d’autres moyens de communication et il continue de fonctionner en
tant que système de surveillance de la santé publique basé sur les
événements au Canada.
- L’ASPC a élaboré un plan en
réponse aux 36 recommandations du comité indépendant, qui seront mises
en œuvre intégralement d’ici mars 2025, et a donné suite aux
recommandations du rapport de la vérificatrice générale concernant le
RMISP.
- L’Agence a déjà apporté des
améliorations mesurables à différents aspects du RMISP, soit la
plateforme et les produits en ligne, le perfectionnement du personnel,
la vision, la mission, le mandat ainsi que les activités de
sensibilisation auprès des abonnés.
- Ces mesures contribuent à
remplir l’engagement énoncé dans la lettre de mandat du ministre de la
Santé qui consiste à travailler avec le ministre de l’Innovation, des Sciences
et de l’Industrie pour continuer à faire preuve de leadership en matière
de santé publique en renforçant
la surveillance et la capacité de détecter les menaces et d’y réagir.
|
MESSAGES CLÉS
- En examinant les succès et
les défis de la réponse du Canada à la pandémie de COVID-19, nous avons
tiré de nombreux enseignements.
- Certaines de ces leçons
importantes concernent le Réseau mondial d’information en santé publique
(RMISP) du Canada, système d’alerte rapide conçu pour cerner les menaces
potentielles pour la santé publique au pays.
- À la suite d’un examen
indépendant de ce réseau réalisé à l’automne 2020 et dans un rapport de
la vérificatrice générale publié en mars 2021, plusieurs recommandations
ont été formulées pour renforcer le RMISP.
- Nous prenons des mesures pour
donner suite à toutes les recommandations et continuer d’améliorer le
RMISP dans le cadre de notre engagement continu à protéger la santé et
la sécurité des Canadiens.
- Ces mesures comprennent l’amélioration
des rapports du RMISP, des investissements dans le perfectionnement de
la main-d’œuvre, le renforcement de la collaboration avec les
partenaires provinciaux, territoriaux et internationaux, et la mise à
niveau de nos systèmes de technologie de l'information.
- Les améliorations apportées
au programme du RMISP sont une composante importante de l’investissement
de 436 millions de dollars dans la santé publique que le gouvernement du
Canada a annoncé dans le budget de 2022.
|
Contexte
|
À propos du RMISP
Le Réseau
mondial d’information en santé publique (RMISP) de l’Agence de la santé
publique du Canada (ASPC) est un système d’alerte rapide et de prise de
connaissance de la situation concernant les menaces chimiques, biologiques,
radiologiques et nucléaires potentielles pour la santé publique dans le
monde, y compris les éclosions de maladies infectieuses, qui repose sur une
source ouverte. On compte parmi les utilisateurs des organismes non
gouvernementaux de santé publique ainsi que des autorités gouvernementales
qui effectuent une surveillance de la santé publique. Les utilisateurs
admissibles ont accès gratuitement aux produits et services du RMISP. Celui‑ci
contribue grandement aux renseignements sur les épidémies provenant de
sources ouvertes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le RMISP
se compose de deux éléments essentiels :
- un outil de gestion de
l’information qui utilise l’apprentissage automatique et le traitement
du langage naturel pour recueillir et filtrer automatiquement les
données provenant de multiples sources ouvertes;
- une équipe professionnelle
multidisciplinaire d’analystes qui examine et affine les données
filtrées et qui surveille d’autres sources ouvertes afin de détecter les
signaux de possibles menaces pour la santé publique.
Chaque
jour, le système du RMISP recueille automatiquement environ 7 000 articles.
La moitié de ces articles est d’abord filtrée, puis les analystes du RMISP
procèdent à l’examen des quelque 3 500 autres articles publiés dans neuf
langues (anglais, arabe, farsi, espagnol, français, portugais, russe et
chinois simplifié et traditionnel). Les articles sont recueillis à partir de
sources ouvertes, puis validés et évalués en vue de leur inclusion dans des
rapports, dont le rapport quotidien du RMISP. Par la suite, le RMISP transmet
ce rapport directement aux professionnels canadiens de la santé publique à
l’échelle fédérale, provinciale, territoriale et régionale, y compris à la
haute direction de l’ASPC et d’autres ministères.
Outre le
rapport quotidien du RMISP, si un article répond aux critères précis liés à
une menace pour la santé publique, l’équipe du RMISP produit ce qu’on appelle
une « alerte » – un courriel contenant un article mis en évidence sur un
incident sanitaire d’intérêt potentiel, qui est envoyé aux abonnés à
l’étranger et au pays. Ces alertes ne comprennent pas d’évaluation des
risques ni de recommandations quant à des mesures ou à des interventions
particulières.
Examen indépendant du RMISP
À
l’automne 2020, la ministre de la Santé a annoncé un examen indépendant du
RMISP en réponse aux affirmations des médias selon lesquelles le gouvernement
du Canada avait mis fin aux activités du RMISP et n’avait pas diffusé
d’alertes appropriées lorsque la COVID‑19 avait été détectée pour la
première fois. L’examen a permis de conclure que c’était faux et que le RMISP
avait rapidement diffusé des informations ayant permis à l’Agence de la santé
publique du Canada de se préparer à la COVID‑19.
L’ASPC a achevé
et mis en œuvre sa réponse et son plan d’action de la direction (RPAD), qui
vise à donner suite aux recommandations énoncées dans le rapport final du
comité d’examen indépendant du RMISP.
L’examen a
porté sur :
- les capacités du système en
place;
- le rôle du système dans la
détection et la définition de la réponse de l’ASPC face à la COVID‑19
et dans la surveillance de la santé publique à l’échelle mondiale et
nationale;
- les possibilités d’amélioration
du système;
- l’avenir du système canadien
de surveillance de la santé mondiale, y compris des conseils sur la
prochaine génération de systèmes de renseignements et les leçons
retenues de la pandémie de COVID-19 afin que le gouvernement du Canada
soit bien préparé à réagir aux prochains événements de santé publique.
L’examen
s’est étendu au-delà du RMISP et s’est intéressé aux possibilités d’améliorer
la façon dont l’Agence résume, partage et exploite toutes ses sources
d’information clés pour la détection rapide de possibles menaces pour la
santé publique.
Le comité
d’examen externe était composé de Margaret Bloodworth,
de la Dre Mylaine Breton et du Dr
Paul Gully, qui ont été sélectionnés pour leurs
compétences spécialisées en matière de santé publique, de gouvernance, de
sécurité sanitaire et de renseignements. Le comité a interrogé plus de 55
personnes, dont d'anciens employés et des employés actuels du programme, des
fonctionnaires provinciaux, des partenaires internationaux et des experts
techniques des secteurs public et privé.
Le
rapport définitif a été publié le 12 juillet 2021. Il comprend 36
recommandations qui portent sur :
- le rôle et la raison d’être
du RMISP, dont une meilleure définition de son rôle et de ses fonctions
dans le cadre des activités de surveillance de la santé publique de
l’ASPC, du gouvernement du Canada et de la communauté internationale;
- l’extension de ses
partenariats et de la sensibilisation des abonnés, et l’évaluation
régulière de ses processus et produits;
- l’amélioration du
perfectionnement, de la formation et du recrutement du personnel du
RMISP;
- la modernisation des
technologies, la prise en compte de nouvelles sources de données et la
planification de la prochaine génération de systèmes d’information en
santé publique;
- l’amélioration de la
circulation de l’information provenant de tous les systèmes de
surveillance pertinents à l’échelle de l’ASPC;
- l’établissement d’un centre
d’évaluation du risque à l’ASPC.
À ce
jour, l’Agence a pris les mesures suivantes pour donner suite aux
recommandations du comité d’examen :
- amélioration du processus
décisionnel concernant les alertes et autres produits de communication;
- mise à niveau de la
plateforme RMISP actuelle par la migration vers un environnement en
nuage, résolution des problèmes persistants et lancement d’un processus
de gestion de projet pour le développement d’une nouvelle plateforme
moderne et modulaire;
- création de partenariats plus
solides entre le RMISP et les parties prenantes externes, y compris les
partenaires dans les domaines de la sécurité et de la sûreté publique ;
- augmentation du nombre
d’employés et amélioration de la formation professionnelle des analystes
et des épidémiologistes du RMISP;
- amélioration de la
coordination des signaux du RMISP avec les experts en la matière et les
spécialistes de l’évaluation des risques de l’ASPC et amélioration de la
communication de ces signaux à ces experts et spécialistes afin de mieux
coordonner la réponse de l’ASPC aux événements sanitaires préoccupants;
- création d’un centre pour
l’évaluation intégrée du risque chargé de diriger l’évaluation intégrée
du risque pour la santé publique, en partenariat avec les spécialistes
de la surveillance et de l’évaluation du risque de l’ensemble de
l’Agence.
Rapport de la vérificatrice générale sur la
préparation en cas de pandémie, la surveillance et les mesures de contrôle
aux frontières
Le 25
mars 2021, le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a déposé au
Parlement le rapport intitulé Pandémie de COVID-19 : Rapport 8 —
Préparation en cas de pandémie, surveillance et mesures de contrôle aux
frontières, qui contient un audit de l’intervention de l’ASPC et de l’Agence
des services frontaliers du Canada contre la pandémie. Le rapport souligne
que les alertes du RMISP ont grandement contribué à une détection rapide et
que, dans l’ensemble, l’ASPC s’est rapidement mobilisée et a adapté son
intervention à mesure que la pandémie a progressé.
En ce qui
concerne le RMISP, la recommandation suivante a été formulée : « L’Agence de
la santé publique du Canada devrait utiliser de façon appropriée les
capacités de surveillance de son Réseau mondial d’information en santé
publique pour détecter les possibles menaces pour la santé publique et
diffuser rapidement des avertissements à cet égard et, plus particulièrement,
clarifier le processus décisionnel concernant la diffusion d’alertes. »
Aux
termes de son audit, le BVG a conclu qu’aucune alerte n’avait été émise
lorsque la nouvelle d’une pneumonie inconnue a d’abord été diffusée, que le
virus s’est propagé à l’extérieur de la Chine ou que des cas ont été
soupçonnés, puis confirmés au Canada. Le RMISP a effectivement inclus un
signal concernant une « mystérieuse éclosion de pneumonie » dans son
rapport quotidien, publié avant 8 h le 31 décembre 2019 et envoyé aux
partenaires canadiens, notamment aux responsables de la santé publique des
gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Le RMISP a ainsi accompli
sa principale fonction d’alerte rapide au Canada. Le soir du 31 décembre 2019,
le milieu de la surveillance de la santé publique avait pleinement conscience
de l’ampleur de cet événement. Étant donné que l’information était largement
diffusée par d’autres mécanismes et que les responsables canadiens et les
partenaires internationaux et nationaux étaient déjà au courant de la
situation (notamment grâce au rapport quotidien du RMISP), il était inutile
d’émettre une alerte pour signaler davantage cet événement.
Bien que
l’audit ait permis de conclure que l’absence d’alerte de l’ASPC posait
problème, il est clair que ce fait n’a aucunement entravé les actions et la
réponse de l’ASPC. Dans le rapport intermédiaire, il est indiqué que « selon
des documents reçus par le comité, l’ancienne présidente de l’ASPC et
l’administratrice en chef de la santé publique (ACSP) ont agi dès la
réception du rapport spécial de la direction du RMISP, soit peu après 9 h le
1er janvier. La présidente a transmis des informations au Cabinet
de la ministre de la Santé ainsi qu’à ses homologues du Bureau du Conseil
privé (BCP), d’Affaires mondiales Canada (AMC) et de Sécurité publique Canada
(SPC). Le jour suivant, soit le 2 janvier, l’ACSP a informé le Conseil des
médecins-hygiénistes en chef (CMHC), et l’ASPC a informé le groupe fédéral,
provincial, territorial (FPT) des communications du Réseau de santé publique
et le Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC). La
première réunion du CMHC liée à cette éclosion de pneumonie virale a eu lieu
le 14 janvier. »
Le
rapport du BVG souligne également que le processus d’approbation pour la
diffusion d’alertes a changé en 2018 et que le nombre d’alertes avait
considérablement diminué après cette date.
- Des représentants de l’ASPC
ont confirmé que ce changement avait été apporté pour assurer une prise
de connaissance et une réponse appropriée aux enjeux émergents, mais que
les abonnés du RMISP n’avaient pas été avisés de cette modification
opérationnelle apportée au système d’alerte.
- En raison de la nécessité de
disposer de processus décisionnels clairs, une procédure opératoire
normalisée a été mise en place à l’automne 2020 en ce qui concerne les
alertes du RMISP.
L’ASPC a
mis en œuvre les recommandations du BVG et elle continue de prendre des
mesures pour améliorer les politiques, les procédures et les opérations du
RMISP en réponse aux recommandations du comité d’examen indépendant du RMISP.
|
e. Réserve nationale stratégique d’urgence (RNSU) – Engagements liés au
mandat
GESTION
DE LA RÉSERVE NATIONALE STRATÉGIQUE D’URGENCE
|
MISE À JOUR SUR LES ENGAGEMENTS LIÉS AU
MANDAT
- L’Agence de santé publique du
Canada (ASPC) soutient les interventions d’urgence de l’ensemble du
gouvernement dirigées et coordonnées par Sécurité publique Canada.
- L’ASPC travaille avec ses
partenaires, y compris les provinces et les territoires, pour améliorer
l’état de préparation pancanadien en cas de futurs événements ou urgences
de santé publique.
- Grâce à la Réserve nationale stratégique
d’urgence (RNSU), l’ASPC facilite l’accès aux ressources médicales
nécessaires aux interventions d’urgence lorsque les ressources
provinciales et territoriales sont épuisées ou ne sont pas immédiatement
disponibles.
- L’ASPC fait progresser l’élaboration
d’un plan global de gestion de la RNSU afin d’améliorer l’état de
préparation aux urgences de santé publique.
- L’ASPC soutient les efforts
du gouvernement du Canada, y compris les travaux menés dans des forums
internationaux pour surveiller les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement
afin d’éclairer la préparation et la planification en cas d’événement de
santé publique.
|
OBJET
- L’Agence de la santé publique
du Canada (ASPC) gère la Réserve nationale stratégique d’urgence (RNSU),
qui permet d’offrir une capacité d’appoint aux provinces et aux
territoires lorsque leurs propres ressources sont insuffisantes. La RNSU
collabore régulièrement avec les gouvernements provinciaux et
territoriaux pour évaluer les besoins permanents en ressources médicales
prioritaires afin de cerner de manière proactive les lacunes et de les
combler, le cas échéant.
|
FAITS SAILLANTS
- La RNSU contient des
fournitures que les provinces et les territoires peuvent demander en cas
de situations d’urgence, comme des éclosions de maladies infectieuses,
des catastrophes naturelles et d’autres événements de santé publique,
lorsque leurs propres ressources sont épuisées ou ne sont pas
immédiatement exploitables. La RNSU facilite l’accès à divers articles, comme
de l’équipement de protection individuelle (ÉPI), de l’équipement
biomédical (ventilateurs), des produits pharmaceutiques spécialisés et
des fournitures destinées aux services sociaux, comme des lits et des
couvertures.
|
MESSAGES CLÉS
- L’ASPC est déterminée à
soutenir les Canadiens qui font face à des urgences et à des événements
de santé publique en leur offrant un accès rapide et équitable à des
ressources médicales sûres, efficaces et de qualité.
- Les fournitures gérées par la
Réserve nationale stratégique d’urgence sont déployées en réponse aux
demandes urgentes d’assistance des provinces et des territoires.
- L’Agence de la santé publique
du Canada travaille en étroite collaboration avec des partenaires
fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec l’industrie afin
d’évaluer les besoins courants en capacité d’appoint et de prendre les
devants pour cerner et combler les lacunes, le cas échéant, notamment en
surveillant les principaux produits de base susceptibles d’être
vulnérables aux problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement.
|
SI L’ON INSISTE SUR L’ÉLABORATION D’UN PLAN DE GESTION COMPLET POUR
L’AVENIR DE LA RNSU
- L’ASPC fait progresser
l’élaboration d’un plan de gestion exhaustif pour la RNSU, comme l’a
recommandé le Bureau du vérificateur général.
- L’Agence a commencé à discuter
avec ses partenaires provinciaux et territoriaux et à élaborer le plan,
qui servira de feuille de route pour la transformation généralisée et
rapide de la RNSU. Les objectifs globaux sont d’améliorer l’état de
préparation en cas de pandémies et d’autres urgences et de favoriser l’amélioration
continue de la gestion de la RNSU.
- Parallèlement, la RNSU
continue de déterminer et de mettre en œuvre des améliorations
progressives découlant des enseignements tirés de la réponse au COVID-19,
à la mpox et à d’autres urgences de santé
publique, telles que l’élaboration d’un système moderne de gestion d’entrepôt
permettant de suivre et de gérer les biens de la RNSU tout au long de
leur cycle de vie et d’un portail RNSU facilitant l’échange
d’information sur les biens de la RNSU, y compris les distributions prochaines
de fournitures aux provinces, aux territoires et à d’autres ministères
du gouvernement.
SI L’ON INSISTE SUR LES MESURES PRISES POUR RÉSOUDRE LES DIFFICULTÉS
LIÉES À LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT MONDIALE
- L’ASPC s’engage à collaborer
avec ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec
l’industrie pour surveiller les chaînes d’approvisionnement mondiales,
notamment en explorant les moyens d’atténuer les vulnérabilités en
matière d’approvisionnement et de diversifier les sources d’approvisionnement
grâce à une mise en marché stratégique et durable de produits fabriqués
au Canada.
- Pour garantir
l’approvisionnement en masques médicaux et en respirateurs N95, la
RSNU a conclu deux contrats nationaux pluriannuels avec 3M Canada et AMD
Medicom.
- Innovation, sciences et
développement économique Canada (ISDE) est chargé de faire progresser la
Stratégie en matière de biofabrication et de
sciences de la vie du Canada. Cette stratégie vise à reconstruire le
secteur national de la biofabrication en
mettant l’accent sur des actions stratégiques rapides et une vision à
long terme.
- L’ASPC travaille en étroite
collaboration avec ISDE sur les considérations liées aux priorités de
santé publique afin d’orienter les investissements et la poursuite de la
mise en œuvre de la Stratégie.
|
Contexte
|
Mandat de la RNSU
La
gestion des urgences par le gouvernement fédéral et la RNSU repose sur le
fait que les gouvernements provinciaux et territoriaux et les administrations
locales doivent être prêts à répondre de façon raisonnable aux urgences les
plus courantes sur leur territoire.
Par
conséquent, le gouvernement fédéral joue un double rôle dans la facilitation de
l’accès à des biens médicaux en cas d’urgence :
- il fournit une capacité
d’appoint aux provinces et aux territoires qui le demandent lorsque leurs
propres ressources ne sont pas suffisantes;
- en tant qu’unique fournisseur
de certains biens, il fournit par exemple les vaccins ou les antidotes coûteux
et rarement utilisés qui sont nécessaires pour lutter contre des urgences
de santé publique rares.
Financement de la RNSU
Avant 2020-2021,
la RNSU avait un budget d’environ 4,7 millions de dollars par an.
Du début
de la pandémie de COVID-19 au 23 mars 2023, l’ASPC a dépensé 5 milliards
de dollars pour l’achat de plus de 4 milliards d’unités de fournitures médicales
et d’équipement médical (p. ex. équipement de protection individuelle,
fournitures auxiliaires pour la vaccination, équipement biomédical,
assainisseurs et désinfectants) pour approvisionner la RSNU afin de répondre
aux besoins des provinces et des territoires.
Budget de
2020 : 64,9 millions de dollars par an pour l’acquisition de
contre-mesures médicales de niche pour les menaces chimiques, biologiques,
radiologiques, nucléaires (CBRN).
Budget de
2023 : 80 millions de dollars sur deux ans à partir de 2024-2025
(60 millions de dollars en 2024-2025; 20 millions de dollars en
2025-2026) pour aider à maintenir les capacités de base qui ont été mises en
œuvre pendant la pandémie de COVID-19 qui sont nécessaires pour soutenir les
opérations quotidiennes, et avancement du travail nécessaire pour définir les
besoins et les ressources à long terme.
Problèmes d’approvisionnement au niveau
mondial — COVID-19
La
pandémie COVID-19 a entraîné de graves pénuries de fournitures médicales et d’équipement
médical essentiels pour soutenir les efforts d’intervention du Canada. Pour
gérer la réponse du Canada, le portefeuille de la Santé a utilisé son pouvoir
d’achat collectif au nom des provinces et des territoires. Entre autres
choses, la RNSU a effectué des achats en masse d’équipement de protection
individuelle, d’équipement biomédical comme des ventilateurs ainsi que de
fournitures auxiliaires pour la vaccination.
La
pandémie de COVID-19 a mis en évidence des risques importants pour la chaîne
d’approvisionnement à tous les niveaux de gouvernement et un manque
d’autosuffisance au niveau national. La nécessité de mettre en place d’une
capacité de fabrication nationale stratégique et durable est une des leçons
clés tirées de l’expérience, comme l’indiquent des initiatives du
gouvernement du Canada, notamment la Stratégie en matière de biofabrication et de sciences de la vie, menée par
Innovation, Sciences et Développement économique Canada.
Audit du Bureau du vérificateur général
Le Bureau
du vérificateur général (BVG) a réalisé un audit de performance sur la
capacité du gouvernement du Canada à répondre aux besoins en EPI et en
dispositifs médicaux des provinces, des territoires et du secteur de la santé
médicaux afin de lutter contre la pandémie de COVID-19. L’audit visait la
période de janvier 2020 au 31 août 2020 et concernait l’ASPC, Services
publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et Santé Canada.
Dans
l’ensemble, le BVG a constaté que l’ASPC, SPAC et Santé Canada avaient
aidé à répondre aux besoins en ÉPI et en dispositifs médicaux des
gouvernements provinciaux et territoriaux pendant la pandémie. Le rapport
souligne toutefois que l’ASPC n’était pas aussi prête à répondre à ces
besoins qu’elle aurait pu l’être en raison de problèmes de longue date concernant
les systèmes et les pratiques en place pour gérer la RNSU.
L’ASPC et
Santé Canada se sont tous deux engagés à donner suite aux
recommandations du BVG dans les délais précisés dans la Réponse et le plan
d’action de la direction.
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f. Situation relative à la COVID‑19
SITUATION
ET PRÉPARATION ACTUELLES LIÉES À LA COVID-19
|
OBJET
- Le 5 mai 2023, l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que la COVID-19 ne constituait plus
une urgence de santé publique de portée internationale parce que, selon
les données, le taux de mortalité et d’hospitalisation à l’échelle
mondiale avait ralenti.
- La plupart des indicateurs d’activité
liés à la COVID-19 au Canada restent faibles ou modérés, et les
tendances sont stables ou en baisse. Après une augmentation de l’activité
liée à la COVID-19 au cours de l’été, il y a des signes de stabilisation
ces derniers temps.
|
FAITS SAILLANTS
- L’Agence de la santé publique du Canada
continue de collaborer avec l’OMS, des partenaires internationaux, les
provinces, les territoires et les organismes de soins de santé pour
assurer la transition des activités d’intervention d’urgence
essentielles à la prévention, au contrôle et à la gestion durables à
long terme de la COVID-19.
- Le virus SRAS-CoV-2 continuera à
circuler et à évoluer dans le monde entier dans un avenir prévisible.
Comme prévu, la COVID-19 co-circule avec d’autres
virus respiratoires tels que la grippe saisonnière et le virus
respiratoire syncytial (VRS) cet automne et cet hiver. Il n’est pas
facile de prévoir ce qui se passera cette saison. Il faut bien évaluer
la situation et demeurer prêt à toute recrudescence.
- Bien que le nombre de cas de COVID–19
diffère d’un pays à l’autre, certains pays continuent de faire état d’une
hausse, en particulier dans les groupes d’âge plus avancés.
- Bien que les indicateurs de la COVID-19 aient
augmenté dans de nombreuses régions du Canada au début de juillet, il y
a des signes de ralentissement de l’activité liée à la COVID-19. Le
pourcentage de tests positifs au pays demeure relativement faible (au
11 novembre). Les plus récents signaux issus des eaux usées étaient
stables ou en baisse et se situaient à des niveaux moyens ou élevés dans
la plupart des villes. Le nombre d’hospitalisations et de décès demeure
faible.
- Comme pour les autres urgences
sanitaires, la nature imprévisible des pandémies de maladies
infectieuses nécessite une action continue pour soutenir la prévention
et la préparation. Par conséquent, la réponse du Canada, qui comprend
des programmes de vaccination, l’adoption de couches de protection
individuelle et des efforts continus pour accroître la capacité de
préparation aux pandémies et les stratégies d’approvisionnement en
contre-mesures médicales, devra continuer à s’adapter.
|
MESSAGES CLÉS
- Protéger la
santé et la sécurité de la population canadienne demeure une priorité
absolue du gouvernement du Canada. Pour ce faire, il s’agit notamment
d’assurer la préparation aux pandémies et aux événements sanitaires
mondiaux à venir.
- La pandémie de
COVID-19 a montré qu’une intervention fondée sur la collaboration est
essentielle pour faire face aux menaces pour la santé publique et
assurer la sécurité de la population canadienne.
- Les
investissements réalisés pendant la pandémie ont augmenté la capacité du
Canada à se préparer et à intervenir en cas de menaces liées aux virus
respiratoires et d’autres urgences de santé publique.
SI L’ON INSISTE SUR LA DÉCLARATION DE L’OMS
- La déclaration du 5 mai 2023 de l’OMS
selon laquelle la COVID-19 ne constitue plus une urgence de santé
publique de portée internationale traduit les progrès collectifs
réalisés à ce jour, tant au Canada que dans le monde entier, dans la
lutte contre la pandémie de COVID-19.
- Bien que la phase d’urgence soit
terminée, l’OMS n’a pas encore déclaré la fin de la pandémie.
- À l’avenir, nous continuerons de
travailler avec l’OMS, des partenaires internationaux et nationaux, les
provinces, les territoires ainsi que les organismes de soins de santé
pour surveiller la COVID-19 et d’autres virus respiratoires, tout en
tirant parti des leçons tirées de la pandémie de COVID-19.
- Par ailleurs, nous modifierons
l’approche du Canada afin de rester bien placés et bien préparés pour
réagir aux menaces liées aux maladies émergentes et aux autres
événements sanitaires mondiaux à venir, ainsi que de renforcer la
sécurité sanitaire à l’échelle mondiale.
|
SI
L’ON INSISTE SUR LES TRAVAUX EFFECTUÉS POUR SE PRÉPARER AUX PANDÉMIES ET
DONNER SUITE AUX LEÇONS APPRISES
- Le gouvernement tiendra
compte de toutes les leçons apprises pour se préparer à d’éventuelles
pandémies. Ces efforts s’appuieront sur les investissements importants
réalisés en réponse à la COVID‑19. Nous sommes déterminés à
continuer de collaborer avec les provinces et les territoires à
l’élaboration d’une approche durable et intégrée de la santé publique
qui favorisera la santé, préviendra les maladies et protégera mieux les
Canadiens contre les menaces futures pour la santé publique.
- En 2022, nous avons annoncé
la création du Centre pour la recherche sur la préparation en cas de
pandémie et d’urgence sanitaire, qui fera partie des Instituts de
recherche en santé du Canada et sera chargé de développer les capacités
de recherche en santé et de mobiliser les connaissances générées sur la
préparation, la prévention, l’intervention et le rétablissement en
contexte de pandémie ou d’autres urgences sanitaires.
- Nous avons aussi annoncé que
Moderna construirait une usine de fabrication de pointe de vaccins à
ARNm au Québec afin de renforcer le secteur national de la biofabrication et la préparation en cas de pandémie.
- En 2021, l’Agence de la santé
publique du Canada a établi le Centre d’évaluation intégrée du risque
pour accroître sa capacité de prévoir, de détecter et d’évaluer les
risques potentiels pour la santé publique au pays.
- L’Agence de la santé publique
du Canada a amélioré les fonctions du Réseau mondial d’information en
santé publique (RMISP) en révisant les procédures de diffusion d’alertes
et les autres produits de communication rapide et en s’efforçant de
moderniser la plateforme du RMISP.
- La Réserve nationale
stratégique d’urgence (RNSU) est bien approvisionnée, et nous poursuivons
nos discussions avec nos partenaires provinciaux et territoriaux pour élaborer
un plan de gestion global indiquant les étapes d’une transformation
systématique et agile de la RNSU.
- L’Agence de la santé publique
du Canada continuera de collaborer avec ses partenaires fédéraux,
provinciaux et territoriaux afin d’améliorer notre gouvernance
collective et de définir des priorités communes, comme la modernisation
du système de santé au moyen de données et d’outils numériques.
SI L’ON INSISTE SUR LES CADRES ET LES PLANS DE PRÉPARATION EXISTANTS
- La vérificatrice générale a
reconnu que l’Agence de la santé publique du Canada avait élaboré des
plans pour guider l’intervention en cas de pandémie et précisé que les
plans mis à jour devraient tenir compte des leçons apprises.
- En octobre 2023, un plan
révisé d’intervention d’urgence du portefeuille de la Santé, tenant
compte des leçons tirées de la COVID‑19 et d'autres urgences de
santé publique, a été publié. Le même mois, l’Agence a testé le plan
révisé et son état de préparation face à la grippe aviaire H5Nx.
- L’Agence continue de mettre à
l’essai et d’adapter ses plans et processus de gestion des urgences en
s’appuyant sur les leçons tirées des exercices, y compris du récent
exercice interne « Vigilance
H5Nx 2023 », ainsi que des événements récents, comme l’éclosion de mpox et la saison des feux de forêt de 2023.
- Les leçons tirées de la
réponse à la pandémie de COVID-19 et des autres événements de santé
publique récents éclairent la préparation et l’intervention continues du
Canada. Elles ont notamment fait ressortir la nécessité de réviser le
document intitulé « Préparation du Canada en cas de grippe
pandémique : Guide de planification pour le secteur de la
santé » (PCGP), en particulier pour y inclure un plus large
éventail de pathogènes potentiellement pandémiques. Une évaluation et la
formulation des leçons apprises, y compris des consultations auprès des
intervenants de tous les ordres de gouvernement et les secteurs, sont en
cours afin de déterminer la disposition future du guide PCGP et
d’éclairer la planification future de la préparation aux pandémies.
- L’Agence collabore avec des
partenaires, notamment avec les provinces et les territoires, pour
intégrer des leçons et des observations pratiques découlant de la COVID‑19,
entre autres choses, afin d’appuyer la mise en œuvre d’une approche
rigoureuse en matière de gestion des urgences sanitaires futures.
SI L’ON INSISTE SUR LA SURVEILLANCE DES EAUX USÉES
- L’Agence de la santé publique
du Canada a collaboré avec d’autres ministères fédéraux, les
gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales
ainsi qu’avec des partenaires universitaires pour mettre en place un
réseau pancanadien de surveillance des eaux usées afin de détecter rapidement
et de surveiller les nouveaux variants d’intérêt et préoccupants du
coronavirus.
- La surveillance des eaux
usées au Canada couvre environ 60 % de la population canadienne
raccordée à un réseau d’égouts. Les données de ce programme ont permis
de détecter des variants nouveaux et émergents du coronavirus circulant
dans les communautés canadiennes et de continuer à surveiller les
tendances liées à la COVID-19, ce qui s’est avéré essentiel pour
éclairer les réponses de santé publique. Outre les données sur les agents
pathogènes à l’origine de la COVID-19, la base de données nationale sur
les eaux usées comprend désormais des données sur d’autres agents
pathogènes, tels que la grippe, le VRS et la mpox.
- L’Agence continue de suivre
et de comparer les niveaux de COVID-19 dans certains grands centres
urbains et dans les communautés nordiques, éloignées et isolées du
Canada.
- L’Agence et ses partenaires
ont également mis en place un projet pilote dans deux aéroports
canadiens pour prélever des échantillons d’eaux usées dans les aérogares
et dans les dépôts d’eaux usées des avions afin de surveiller les
variants nouveaux ou émergents qui sont introduits au Canada à partir de
diverses régions du monde.
|
Contexte
|
Selon les
données de l’OMS, le taux mondial de mortalité liée à la COVID-19 a ralenti,
étant passé d’un pic de plus de 100 000 personnes par semaine en
janvier 2021 à moins de 750 la semaine du 21 août 2023. Ces
chiffres reflètent les efforts mondiaux de vaccination généralisée, les
traitements offerts ainsi que l’immunité de la population due à des
infections antérieures.
Alors que
le monde continue de tirer des leçons de la gestion de la pandémie de COVID‑19
et de les appliquer, les pays s’efforcent de conserver les acquis importants
réalisés au cours des trois dernières années.
Réduction
des activités de lutte contre la COVID-19 au Canada
- Après le pic maximal provoqué par
Omicron en janvier 2022, l’activité de la COVID‑19 a diminué, et
le schéma précédent de vagues d’infection distinctes a commencé à s’estomper.
Toutes les provinces et tous les territoires ont alors modifié leurs
priorités en matière de santé publique afin de mettre l’accent sur une
intervention plus durable pour la gestion à long terme de la COVID-19 au
Canada, qui comprend l’intégration des activités liées à la COVID‑19
à la gestion globale des infections virales respiratoires ainsi que des
efforts continus pour renforcer la capacité de préparation à une
pandémie et la résilience face à toute urgence future.
- Les provinces et les territoires ont
assoupli bon nombre des mesures de santé publique recommandées ou
exigées et réduit les capacités de surveillance et d’analyse en
laboratoire propres à la COVID-19. De plus, ils ont largement opté pour
des programmes de dépistage rapide, permettant aux habitants de réaliser
des autotests et de prendre des mesures individuelles. Parallèlement,
les provinces et les territoires veillent tous à la disponibilité de
mesures préventives, comme des vaccins contre le COVID-19, et continuent
de surveiller l’évolution de l’épidémiologie de la COVID‑19. Le
Canada est prêt à assurer la surveillance de la santé publique pendant
la prochaine saison des maladies respiratoires. Le pays continue de
surveiller de manière exhaustive l’activité de la COVID‑19, tout
en poursuivant l’intégration de l’approche en matière de surveillance
des virus respiratoires.
Activité
relative au projet de loi d’initiative parlementaire C-293 – Loi
concernant la prévention et la préparation en matière de pandémie
- Le Comité permanent de la santé (HESA) a
étudié le projet de loi C-293 en octobre 2023 et présenté un rapport à
la Chambre des communes le 27 octobre sans qu’une discussion de fond ait
eu lieu. La Chambre des communes devrait avoir l’occasion d’examiner le
projet de loi en décembre 2023 et elle pourrait envisager des
amendements avant la troisième lecture.
|
3. Statistiques sur les vaccins
Points saillants
Couverture vaccinale
(population totale)
·
99,0 millions de doses de vaccin contre la COVID‑19 ont été
administrées au Canada (au 10 sept. 2023)
·
80,5 % de la population est primovaccinée
(10 sept. 203)
·
La campagne de vaccination de l’automne 2023 est en cours, et le
nombre de doses administrées sera connu le (date).
Au
10 septembre 2023 :
·
Enfants – de 6 mois à 4 ans (les pourcentages se rapportent au
groupe d’âge de 0 à 4 ans en raison de la taille estimative de la population)
·
9,0 % des enfants âgés de 6 mois à 4 ans ont reçu une
dose d’un vaccin contre la COVID‑19.
·
5,6 % des enfants de ce groupe d’âge sont primovaccinés.
·
Enfants – de 5 à 11 ans
·
48,4 % des enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu une dose d’un
vaccin contre la COVID‑19.
·
37,7 % des enfants de ce groupe d’âge sont primovaccinés.
·
Adolescents – de 12 à 17 ans
·
82,2 % des adolescents âgés de 12 à
17 ans ont reçu une dose d’un
vaccin contre la COVID-19.
·
77,1 % des adolescents de ce groupe d’âge sont primovaccinés.
|
Approvisionnement en vaccins
·
184 millions de doses ont été importées (24 nov. 2023)
et 137,5 millions de doses ont été livrées aux provinces et aux
territoires.
·
Au 24 novembre, le Canada avait reçu 18 millions de doses de
nouvelles formulations à ARNm (XBB.1.5) sur les 18,4 millions au total qu’il
doit recevoir.
·
Moderna : 8,25 millions de doses sont arrivées au Canada. En
tout, 6,5 millions de doses ont été livrées aux provinces et aux
territoires.
·
Pfizer : 9,75 millions de doses, dont 9,34 millions
pour les adultes, 348 000 pour les enfants et 53 000 pour les
nourrissons, ont été livrées au Canada et sont en cours de distribution aux
provinces et aux territoires.
·
Les provinces et les territoires ont demandé 17 millions de doses
de vaccins à ARNm pour leurs campagnes de vaccination.
·
Des dons seront planifiés pour écouler un excédent de 7,3 millions
de doses de vaccins à ARNm, dans la mesure du possible, et pour conserver une
réserve fédérale limitée afin d’appuyer les partenaires FPT, au besoin.
·
La réserve centrale compte 3,9 millions de doses de vaccins
bivalents pour adultes contre les variants BA.4 et BA.5 et 13 300 doses
de la formulation originale du vaccin de Novavax pouvant servir aux campagnes
d’automne, au besoin.
|
Innocuité des vaccins
·
57 000 événements indésirables associés à la vaccination
(EIAV) ont été signalés, ce qui représente 0,058 % des vaccins contre la
COVID‑19 administrés (sept. 2023).
·
11 200 de ces EIAV étaient graves, ce qui représente 0,011 %
des vaccins contre la COVID‑19 administrés (sept. 2023).
·
La plupart des événements indésirables sont bénins et comprennent une
douleur au point d’injection ou une légère fièvre.
·
Les événements indésirables graves sont rares, mais ils se produisent
néanmoins.
·
Des médecins examinent tous les rapports d’événements indésirables
graves pour voir s’il existe des problèmes d’innocuité nécessitant la prise
de mesures. Dans le cadre de ce processus, ils tiennent des réunions
périodiques pour examiner les données avec les partenaires provinciaux et
territoriaux, l’organisme de réglementation, les réseaux de recherche et les
conseillers médicaux. Tous les problèmes d’innocuité inattendus sont détectés
rapidement, et des mesures sont prises immédiatement.
|
Dates de péremption/pertes de
vaccins
·
Environ 29 millions de doses sont devenues périmées dans la
réserve fédérale.
·
13,6 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca sont devenues
périmées à l’étranger.
·
Total des doses périmées : 42,6 millions, sans compter les
doses périmées dans les réserves provinciales et territoriales.
·
Des pertes peuvent se produire en raison de nombreux facteurs :
o péremption;
o interruption de la chaîne du
froid;
o perte de flacons ouverts (une fois
décongelés ou perforés);
o flacons endommagés.
|
Programme de soutien aux victimes
d’une vaccination
·
75 millions de dollars sur cinq ans ont été affectés au
programme, y compris des fonds destinés au Québec (7,5 millions de
dollars sur cinq ans) pour l’administration de son programme.
·
49,6 millions de dollars sur cinq ans ont été attribués à OXARO
pour l’administration et les paiements d’indemnisation.
·
De juin 2021 (début du programme) à juin 2023 :
·
1 859 demandes d’indemnisation ont été reçues;
·
1 553 demandes d’indemnisation ont été jugées recevables et
sont passées à l’étape de l’évaluation de la causalité;
·
467 demandes d’indemnisation ont été examinées par un comité de
révision médicale;
·
103 demandes d’indemnisation ont été approuvées à des fins de
soutien financier;
·
64 appels ont été reçus;
·
moins de cinq appels ont abouti à l’octroi de soutien financier;
·
6,7 millions de dollars d’indemnisation ont été versés aux
demandeurs.
|
Dons de vaccins
- Le Canada
a donné l’équivalent de plus de 201 millions de doses.
- Ce
chiffre comprend au moins 46 millions de doses jugées excédentaires
de la réserve nationale du Canada, qui ont été données à COVAX.
- Sur
les 46,6 millions de doses données à COVAX, plus de 25 millions
ont été livrés aux pays bénéficiaires. [Remarque : 13,6 millions de
doses du vaccin d’AstraZeneca qui ont été données n’ont pu être attribuées
par COVAX et elles sont devenues périmées à l’étranger.]
- De
plus, le Canada a donné plus de 3,76 millions de doses dans le
cadre d’ententes bilatérales directes avec d’autres pays.
- Dons
effectués à 36 pays
|
Incidence des vaccins
- Étude
de l’ASPC (2022) – 800 000 vies sauvées; 1,9 million
d’hospitalisations prévenues; 34 millions de cas de COVID‑19
évités.
- Institut
C.D. Howe (2022) – Jusqu’à 2,1 milliards de dollars en
économies liées aux absences au travail et aux traitements.
- Institut
C.D. Howe – Reporter la vaccination de six mois au Canada aurait entraîné
une perte d’activité économique de l’ordre de 156 milliards de
dollars en 2021.
|
Équité vaccinale
- Fonds
de partenariat d’immunisation – Environ 52 millions de dollars
ont été accordés de 2021 à 2023 pour appuyer des projets communautaires
liés à la COVID‑19, dont bon nombre visaient à promouvoir la
vaccination chez les populations marginalisées et mal servies (Autochtones,
Canadiens noirs, communautés racisées) et à lutter contre la
désinformation concernant les vaccins.
- Les conseils du CCNI ont toujours tenu compte
des questions d’équité et accordé la priorité aux personnes les plus
vulnérables, notamment aux aînés, aux personnes immunodéprimées et aux
Autochtones, lorsque cela était approprié.
- La répartition des vaccins au début du
déploiement a été modifiée pour assurer l’accès des populations
autochtones aux produits. Des produits pour lesquels il était plus
facile de gérer la logistique ont été attribués au Nord et aux régions
éloignées.
- Les
principaux groupes d’intervenants (groupes responsables de
l’établissement, dirigeants religieux) ont été consultés pour comprendre
les obstacles à la vaccination.
- Nous
avons collaboré avec Services aux Autochtones Canada à une stratégie
ciblant les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
|
ConnexionVaccin
·
Trois modules :
·
Chaîne d’approvisionnement intelligente (gestion des stocks); le coût
du module s’élève à 15 818 627,26 $.
·
Système d’information sur l’immunisation (remplace le Système de
surveillance des effets secondaires associés aux vaccins) – déclaration des
effets indésirables dans le nuage; le coût du module s’élève à 13 859 328,60 $.
·
Gestion du programme d’immunisation – gestion clinique; le coût du
module s’élève à 2 105 380 $.
·
Le coût total estimatif du contrat pour l’élaboration de ConnexionVAccin s’élève à 59,1 millions de dollars,
et une somme de 63 669 222,40 $ a été dépensée.
*Tous les totaux excluent les
taxes.
|
CCNI
- Depuis
2022, le CCNI recommande fortement l’administration d’une série primaire
d’un vaccin à ARNm contre la COVID‑19 à toutes les personnes âgées
de 5 ans et plus. Il a formulé une recommandation discrétionnaire
pour les enfants de plus de 6 mois et de moins de 5 ans.
- Pour l’automne 2023, le CCNI recommande
une dose supplémentaire d’une formulation ciblant XBB.1.5 aux personnes
des groupes d’âge autorisés si au moins six mois se sont écoulés depuis
leur dernière dose de vaccin contre la COVID‑19 ou depuis une
infection connue par le SRAS‑CoV‑2 (la date la plus tardive
étant retenue). La vaccination est particulièrement recommandée pour les personnes susceptibles
d’être gravement malades si elles contractent la COVID‑19 et elle
aidera à réduire ce risque.
- Un vaccin ciblant XBB.1.5 peut être utilisé
pour commencer une série vaccinale chez une personne non vaccinée ou
pour poursuivre une série vaccinale avec un différent
vaccin contre la COVID‑19.
- Les vaccins contre la COVID‑19 peuvent
être administrés en même temps (c.‑à‑d. le même jour) que
d’autres vaccins ou n’importe quand avant ou après d’autres vaccins (y
compris le vaccin contre la grippe et les autres vaccins prévus au
calendrier).
|
Durée de conservation
·
Les doses restantes du vaccin bivalent de Moderna contre les variants BA.
4 et BA.5 deviendront périmées au début de 2024.
·
Les doses du vaccin bivalent de Pfizer au pays deviendront périmées au
début de 2024.
·
Les dates de péremption des nouveaux produits contre le variant XBB1.5
seront communiquées au moment de leur arrivée et de leur distribution aux
provinces et aux territoires.
·
La durée de conservation au réfrigérateur des produits congelés varie :
·
le vaccin à ARNm de Pfizer peut être conservé jusqu’à 10 semaines,
et celui de Moderna peut l’être pendant 30 jours;
·
une fois que le produit a été décongelé, il ne peut être congelé de
nouveau (il doit être jeté s’il n’est pas utilisé).
·
Une fois que le produit a été perforé, il doit être utilisé dans les 6
à 24 heures qui suivent.
|
Stratégies de gestion de
l’approvisionnement
- Collaborer
avec les provinces et les territoires à la planification de
l’approvisionnement, en tenant compte des données scientifiques, des
conseils d’expert et de l’évolution de la pandémie
- Travailler
avec les entreprises pour adapter les calendriers de livraison, tout en
assurant l’accès aux dernières formulations et aux nouvelles
présentations, comme les flacons à dose unique, afin de réduire le
gaspillage
- Collaborer
avec GAVI et déployer des efforts bilatéraux pour cerner les occasions
de donner les doses excédentaires afin de favoriser l’équité en santé à
l’échelle mondiale
- Promouvoir
la vaccination des populations admissibles à l’automne et au printemps,
conformément aux recommandations du CCNI et au plan de mise en œuvre des
provinces et des territoires, et lutter contre la désinformation et la
réticence à l’égard de la vaccination
|